• L'avantage, quand on travaille, surtout quand, à la suite d'une monstrueuse, inimaginable et malheureusement irréparable erreur de casting, on fait un métier qu'on n'aime pas, mais alors pas du tout, du tout, du tout …. l'avantage, donc, c'est qu'on apprécie encore plus les instants de loisir et de farniente. Ne va pas croire que c'est une raison suffisante pour travailler : je reste tout à fait capable d'apprécier quelque chose que je fais tous les jours ! Etre prof, c'est quand même, restons lucide, plus de loisir que de travail, au prix où on est payé, il manquerait plus que ça que ce soit le contraire. Donc, ayant repris le chemin des écoliers, après plus d'un an d'interruption, je ne te dis pas l'avidité avec laquelle j'ai envisagé ce libre mercredi de printemps d'automne. Après le quart d'heure syndical minimum de ménage, je me suis retrouvée avec la meute dans le jardin, dont je ne suis remontée que trois heures plus tard. Il fait beau, il fait doux, le ciel est bleu. Bon va essayer d'oublier que demain on y retourne. Au taf.
    Les photos, toujours un peu les mêmes …. mais bon, en même temps, c'est la vie qui est comme ça.

     

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    (les noisetiers bourgeonnent ! Tout fout l'camp, ma brave dame!)

     

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  • Bob :

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    RASTA

    Johnny :

     

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    Nico (hi hi hi) :

     

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    Et ..... ta dam !

     

    Gnafron :

     

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    8 mois demain !

     

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  • 18nov2011 (11)

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    Cette propriété me coûte tant en argent, en énergie, en soucis, et pourtant, quand je vois mes chiens (aujourd'hui accompagnés d'Alice)  arpenter ses chemins, gravir ses pierriers, découvrir ses grottes, se baigner dans ses torrents, poursuivre ses sangliers, se rouler dans son herbe, en toute liberté, je ne regrette aucun centime dépensé, aucune goutte de sueur versée, aucune des dizaines de rides apparues sur mon front ces dernières années.

     

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  • Demain, Brett va subir sa .... huitième anesthésie afin qu'on lui retire un kyste au ventre et qu'on explore sa "gorge" pour vérifier l'hypothèse d'une paralysie laryngée. Si c'est bien ça, il y en aura une neuvième afin d'ouvrir les cartilages du larynx pour lui permettre de mieux respirer car apparemment les cartilages ne s'écartent plus et il s'étouffe au moindre pas ...


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    Le jour où j'ai choisi ce chiot dans une portée où il y avait 9 autres mâles, j'aurais mieux fait de me casser une jambe ! Sauf que c'est lui qui se l'est cassée, la jambe. Moi, je me contente d'une entorse de la main .... ce qui ne me facilite pas la tâche pour réaménager une buanderie dans une cave non inondable  et pour transporter demain aussi une nouvelle  machine à laver et une nouvelle plaque de cuisson, sachant que les deux précédentes ont rendu l'âme hier.

     

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  • By the one and only .....

     

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    ... Uby de la Citadelle d'Hermance !

     

    Et si t'as le temps, tu peux écouter l'original de "lessons in Love" par Level 42. c'est que du bon.

     

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  • Je te mets, car je sais que tu étais impatient de les lire, quelques extraits du standard du Leonberg.


    -  il est un compagnon agréable,

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    - docile


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    et impavide

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    son tempérament moyen ( aussi en ce qui concerne l’instinct de jeu)

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    Enjambées étendues, mouvement régulier dans toutes les allures

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    vus de devant et de derrière, les membres se meuvent en ligne droite

     

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    sa disposition à l’obéissance, 

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    le Chien de Leonberg est un grand chien puissant et bien musclé, mais qui reste élégant

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    - Il n’est ni craintif ni agressif.

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    Je crois que s'il y a un seul mot que l'on doive retenir du comportement du Léonberg, c'est le mot "calme". N'est-il pas vrai ?

     

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  • Je partage un texte que j'ai écrit il y a quelques temps pour un projet qui n'a malheureusement pas abouti. Et comme il continue de faire mauvais, je me remets au boulot à l'ordi : pas d'excuses de chiens ou de chevaux à sortir aujourd'hui.

     

     

    Baptème dans le Désert

     

    Il faisait encore nuit et Jeanne alluma une bougie aux braises de la cheminée. Machinalement, elle passa sa main sur ses seins tendus et sentit l'humidité du lait qui mouillait son caraco. Malgré l'inquiétude qui lui tiraillait les entrailles à l'idée de la journée qui les attendait tous, elle ne put retenir un sourire : elle continuait de s'étonner de cette coïncidence presque parfaite entre les moments où sa poitrine réclamait l'enfant et où l'enfant réclamait ses seins. Son sourire n'eut pas le temps de se figer que déjà le nourrisson se mit à brailler. Il faisait déjà moins frais, l'hiver semblait enfin reculer, mais c'est emmitouflé dans plusieurs épaisseurs de couverture qu'elle le tint contre elle en écoutant les bruits qui montaient des caves.

    Pendant que l'enfant tétait goulûment, en bas, Martin protestait tout aussi bruyamment à grands braiements indignés. Jeanne entendit le bruit de la fourche qui raclait la pierre et aussitôt les protestations de l'âne faiblirent jusqu'à cesser. Aujourd'hui, on lui passerait tous ses caprices : il serait bien nourri avec du foin avant de partir, il ne fallait pas qu'il s'arrête en route pour tenter de brouter la maigre herbe des drailles, il faudrait qu'il avance silencieusement, sans rechigner, sans attirer l'attention. Le chemin serait rude jusqu'à la clairière, longeant la rivière, puis grimpant d'une faïsse à l'autre, jusqu'à atteindre un mauvais sentier qui serpenterait au gré des pierres qui rouleraient sous les sabots de l'âne et des hommes. Là haut, sous les châtaigniers on les attendrait.

     

    La large silhouette de Samuel s'inscrivit dans l'entrebâillement de la porte qu'il ouvrit délicatement. Elle ne distinguait pas son visage mais elle savait que lui aussi avait peur. Elle voulut une fois de plus le supplier de renoncer …. mais à la lueur de la bougie , alors qu'il se rapprochait d'elle, son regard dur et déterminé la convainquit de se taire.

    « Il mange », prononça-t-il sobrement, et elle ne sut s'il parlait de Martin ou du petit. Elle baissa les yeux sur le bonnet de l'enfant pour cacher les larmes qui les brouillaient. Et ils attendirent patiemment que l'âne en bas, et le petit d'homme, en haut eurent fini leur repas.

    Le jour n'était toujours pas levé quand ils descendirent : Martin semblait tranquille, Samuel lui mit le bât, rapidement, en le flattant, il sembla même à Jeanne qu'il lui parlait. Peut-être lui donnait-il les dernières instructions avant le départ. Alors, elle se mit elle aussi à murmurer à l'oreille de l'enfant en le suppliant de bien vouloir dormir à nouveau, de bien vouloir surtout, surtout, ne pas pleurer. Martin était prêt, l'enfant somnolait : Jeanne, délicatement, le déposa dans le panier solidement attaché sur le dos de Martin, elle le recouvrit de couvertures qui protègeraient du froid et étoufferaient les cris et tous les quatre, alors que très loin, on pouvait deviner les premières lueurs de l'aube, se mirent en marche en direction du Désert.

    Ils savaient bien que le passage le plus délicat était la traversée du village où à cette heure-ci ronflaient encore les Dragons du Roi avides, depuis qu'ils s'étaient installés chez les habitants du bourg, d'en découdre avec les rebelles, les parpaillots, ces hommes et ces femmes de peu de foi, les hérétiques, les camisards. Alors, il fallait marcher en silence. Dès que Martin aurait atteint le mauvais sentier au dessus du village, ils seraient tous en sécurité : les fiers chevaux blancs des Dragons les auraient vite rattrapés sur la piste limoneuse qui longe la rivière, mais lorsque la petite troupe se serait mise à grimper à travers les faïsses, puis dans la draille des bergers, les chevaux ne pourraient plus passer et ils continueraient, en paix jusqu'à leur précieuse destination.

    Quand Martin sentit les chevaux qui renâclaient dans les écuries du village, il marqua un temps d'arrêt, mais précédé par Samuel, dont les mains inquiètes encerclaient son chanfrein, prêtes à le museler, poussé par Jeanne, en bon âne du Désert, il reprit son pas tranquille qui berçait si bien l'enfant. L'enfant, ignorant les guerres intestines qui déchiraient son pays, ronflait doucement sous les couvertures qui gênaient sa respiration, mais son rêve balancé par le pas égal de Martin était trop beau, il ne se réveilla pas. L'âne traversa les faïsses, l'une après l'autre, les longeant pour atteindre, au bout, les passages pierreux qui lui permettaient de monter de l'une à l'autre. De virages en virages, la petite équipée arriva bien vite au départ de la draille, celle qui montait si dru que seuls les ânes et certains mulets du village s'y aventuraient, et encore non sans rechigner. Jeanne se détendit : d'ici, les protestations de Martin ne s'entendraient guère. Il avançait d'un bon pas, en silence. Devant, dans la brume qui se déchirait lentement dans les premiers rayons du soleil, apparut la silhouette d'une grande mule : à cheval sur son dos, Jeanne reconnut son amie de toujours, Elizabeth, qui se retourna sur sa selle pour saluer. Dans ses bras, reposait un bébé. Jeanne sourit : elles s'étaient promis que son fils et la fille de son amie s'épouseraient un jour. Elizabeth avait ri. Elle riait toujours. Martin pressa le pas et c'est côte à côte que le petit âne et la grande mule finirent la dernière demi-lieue.

    Les chênes verts serrés laissèrent brutalement la place à de grands châtaigniers au tronc comme torturés et au tournant du chemin la clairière leur apparut baignée d'une lumière hésitante .

    C'était une belle assemblée. Tous ceux qui avaient pu venir étaient là. C'était une de ses assemblées de printemps où l'on baptiserait les enfants nés de l'hiver. Partout, à l'orée de la forêt où les pères attachaient les mules et les ânes, des mères soulevaient des bâts, des paquets emmitouflés d'où jaillissaient des cris qu'on ne tentait plus de réprimer.

     

    Pendant que Jeanne portait fièrement son premier né vers le Pasteur, Samuel vérifia l'attache de Martin. Il lui avait choisi un joli coin où l'herbe était un peu plus haute et un peu plus verte qu'ailleurs. Autour de lui, les ânes du désert se mirent aussi à brouter. Parfois leurs oreilles frémissaient au son qu'eux seuls pouvaient distinguer : en bas, dans la Vallée, les chevaux du roi hennissaient, mais ici, dans cette clairière, dans le désert, en haut de la montagne cévenole, les ânes des Camisards étaient tranquilles. Le désert n'est pas fait pour les chevaux.

     

    Le petit âne de Provence goûta un brin d'une herbe toute jeune, tendre et odorante qui perçait le sol à l'ombre des grands arbres. Comme un de ses ancêtres, il y a bien longtemps, il avait porté, courageusement, silencieusement, fièrement un enfant à qui ce jour, on allait donner un nom.

     

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  • Hier après-midi et ce matin 

     

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    Et là, il recommence à flotter .....

     

     

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  • Hier soir, ou plutôt en fin d'après-midi, nous étions dans le petit pré, encore un peu ensuqués par les tourments de ces derniers jours, un peu surpris de cette douceur qui nous enveloppait, un peu assourdis par la colère rémanente de la cascade, tout près de nous. La chaise, sous le pommier, avait séché et je m'y suis assise, un peu tassée, sans livre, sans mug de thé, sans appareil photo, un peu triste, comme souvent, comme toujours .... Mes yeux allaient d'un chien à l'autre, un peu voilés.

     
    Et puis le soleil s'est extirpé de derrière les collines, a déchiré les nuages qui s'attardaient  et a littéralement projeté un halo de lumière sur l'herbe humide. On l'entendait presque vibrer tant il était puissant. Love est venue se coucher juste dans la flaque de lumière, là où le soleil rejoignait la terre. Les autres chiens allaient et venaient, entraient dans le rayon, en ressortaient, encore nimbés d'une lumière un peu surréaliste.

    Le téléphone a pris le relais de l'appareil absent.


     

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    Je me suis prise à penser que peut-être, je sais, c'est bête, c'était ma grosse Toutoune qui venait nous éclairer, sa fille Love surtout, de sa chaleur. Qu'elle venait nous dire qu'elle était encore tellement là, avec nous, dans ce petit pré où les poils de son dernier brossage constellent toujours, feutrés, souillés par la pluie, l'herbe  qui reverdit enfin. 

     

     

    Ils me manquent tellement, tous mes morts, quel que soit leur nombre de pattes....

     

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