See you later alligator

De ma prison, le matin à 8 heures, avec la perspective de la journée devant moi :

 

 

De ma prison, le soir vers 16 h, avec la perspective des portes qui vont bientôt s'ouvrir :

 

 

See you later alligator

Des rêves engloutis, des projets échoués, des regrets qui submergent, des remords qui ravinent, des raz de marée qui montent du passé, des murs d'eau qui cachent le futur, des envies noyées sous des vagues de raison.

On y voit tant de choses, comme dans ces gouttes de pluie, que j'ai traquées ce matin, pour oublier la migraine, pour oublier la nuit blanche passée à ressasser mes options, pour oublier mes larmes de rage, de colère et de frustration. Pour oublier.

 

 

 

Photos non retouchées, juste recadrées.

 

See you later alligator

Quand ta maison est séparée de ton jardin par un ravin dans lequel se déverse une cascade, qu'est-ce-que tu fais, hein ? Qu'est-ce-que tu fais ? Tu passes le pont pour aller biner tes fraises et sarcler tes haricots ! 

 

 

 

Photo de mauvaise qualité prise avec mon téléphone, mais j'adore le concept architectural de contournement des obstacles. C'est très cévenol, ça ! Mais ce n'est pas ma maison, c'est une maison à Anduze.

 

 

See you later alligator

Quand ta maison est séparée de ton jardin par un ravin dans lequel se déverse une cascade, qu'est-ce-que tu fais, hein ? Qu'est-ce-que tu fais ? Tu passes le pont pour aller biner tes fraises et sarcler tes haricots ! 

 

 

 

Photo de mauvaise qualité prise avec mon téléphone, mais j'adore le concept architectural de contournement des obstacles. C'est très cévenol, ça ! Mais ce n'est pas ma maison, c'est une maison à Anduze.

 

 

See you later alligator

 

Ok, j'ai un jour de retard. J'aurais dû le faire hier, mais hier, je travaillais et je cassais ma première élève de l'année (poignet cassé pendant une séance de sport, attente des pompiers, de la mère, retour tardif de l'école …. bref pas le temps). Et puis aujourd'hui, le 26, c'est aussi une date qui a son importance : il y a pile un an, je m'écroulai en miettes chez le médecin et je commençai mon long congé de maladie qui vient de se terminer cette semaine. Et comme me le disait mon toubib mercredi, vous allez mieux qu'il y a un an à la même époque. Oui. En quelque sorte. J'ai juste un an de plus, et je ne sais pas si on peut appeler ça « aller mieux ». Mais c'est une autre histoire.

Donc après beaucoup d'agitation, après un manche de pioche cassé, un trou creusé laborieusement à la pelle dans une terre déjà durcie (avec ce qu'il a plu, ça paraît juste incroyable de trouver un sol si dur), en essayant de ne pas trop penser à ce qu'il y a dessous, ça y est, c'est fait !

 

 

Roxanne a son Mimosa.

 

 

 

 

Il s'appelle « Bon accueil », c'est pas moi qui ai choisi le nom, tu penses bien. Mais bon, vu qu'il est à l'entrée de la propriété, on dira que le nom est approprié! Encore faudrait-il qu'il y ait du monde qui vienne! Mais ça aussi c'est une autre histoire.
La semaine prochaine, comme promis à mon amie Christine, je replanterai à ses côtés, quelques pieds de violettes.

 

Pourquoi un jour de retard ? Parce qu'à la Sainte Catherine, tout bois prend racine ! A la Saint Innocent (aujourd'hui) Mimosa deviendra puissant !

 

 

See you later alligator

 

Ok, j'ai un jour de retard. J'aurais dû le faire hier, mais hier, je travaillais et je cassais ma première élève de l'année (poignet cassé pendant une séance de sport, attente des pompiers, de la mère, retour tardif de l'école …. bref pas le temps). Et puis aujourd'hui, le 26, c'est aussi une date qui a son importance : il y a pile un an, je m'écroulai en miettes chez le médecin et je commençai mon long congé de maladie qui vient de se terminer cette semaine. Et comme me le disait mon toubib mercredi, vous allez mieux qu'il y a un an à la même époque. Oui. En quelque sorte. J'ai juste un an de plus, et je ne sais pas si on peut appeler ça « aller mieux ». Mais c'est une autre histoire.

Donc après beaucoup d'agitation, après un manche de pioche cassé, un trou creusé laborieusement à la pelle dans une terre déjà durcie (avec ce qu'il a plu, ça paraît juste incroyable de trouver un sol si dur), en essayant de ne pas trop penser à ce qu'il y a dessous, ça y est, c'est fait !

 

 

Roxanne a son Mimosa.

 

 

 

 

Il s'appelle « Bon accueil », c'est pas moi qui ai choisi le nom, tu penses bien. Mais bon, vu qu'il est à l'entrée de la propriété, on dira que le nom est approprié! Encore faudrait-il qu'il y ait du monde qui vienne! Mais ça aussi c'est une autre histoire.
La semaine prochaine, comme promis à mon amie Christine, je replanterai à ses côtés, quelques pieds de violettes.

 

Pourquoi un jour de retard ? Parce qu'à la Sainte Catherine, tout bois prend racine ! A la Saint Innocent (aujourd'hui) Mimosa deviendra puissant !

 

 

See you later alligator

Pour une fois, je tiens à utiliser cet espace pour évoquer un sujet sérieux, régulièrement remis au goût du jour, malheureusement,  par une triste actualité. Faut-il ou pas interner les coupables ? La prison a-t-elle un rôle de punition ou un rôle de protection ? Ne pourrait-on pas punir autrement qu'en internant, en multipliant les travaux d'intérêt général, par exemple, ce qui libèrerait les geôles dramatiquement surpeuplées ? La liberté surveillée, bien surveillée, ne résoudrait-elle pas ce même problème tout en permettant aux coupables de mieux se réinsérer dans la société ? Bien sûr, se pose la question de la dangerosité des prévenus : la récidive n'est pas prévisible et parfois, on préfère ne pas prendre de risques et on préfère l'internement à toute autre alternative.

 

C'est la raison pour laquelle, ici, dans les Cévennes, dans mon petit village de 800 âmes, le maire a tranché de façon très radicale : tout condamné sera enfermé, sans qu'on puisse trouver quoi que ce soit à y redire.  Quelle que soit sa couleur, vert, rouge, orange, si on faute, on va en taule ! Et on y reste. Jour et nuit. En voilà un qui ne risquera pas de s'échapper et qui ne risquera pas de nuire à la société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nanmého !

 

 

See you later alligator

Pour une fois, je tiens à utiliser cet espace pour évoquer un sujet sérieux, régulièrement remis au goût du jour, malheureusement,  par une triste actualité. Faut-il ou pas interner les coupables ? La prison a-t-elle un rôle de punition ou un rôle de protection ? Ne pourrait-on pas punir autrement qu'en internant, en multipliant les travaux d'intérêt général, par exemple, ce qui libèrerait les geôles dramatiquement surpeuplées ? La liberté surveillée, bien surveillée, ne résoudrait-elle pas ce même problème tout en permettant aux coupables de mieux se réinsérer dans la société ? Bien sûr, se pose la question de la dangerosité des prévenus : la récidive n'est pas prévisible et parfois, on préfère ne pas prendre de risques et on préfère l'internement à toute autre alternative.

 

C'est la raison pour laquelle, ici, dans les Cévennes, dans mon petit village de 800 âmes, le maire a tranché de façon très radicale : tout condamné sera enfermé, sans qu'on puisse trouver quoi que ce soit à y redire.  Quelle que soit sa couleur, vert, rouge, orange, si on faute, on va en taule ! Et on y reste. Jour et nuit. En voilà un qui ne risquera pas de s'échapper et qui ne risquera pas de nuire à la société.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nanmého !

 

 

See you later alligator

L'avantage, quand on travaille, surtout quand, à la suite d'une monstrueuse, inimaginable et malheureusement irréparable erreur de casting, on fait un métier qu'on n'aime pas, mais alors pas du tout, du tout, du tout …. l'avantage, donc, c'est qu'on apprécie encore plus les instants de loisir et de farniente. Ne va pas croire que c'est une raison suffisante pour travailler : je reste tout à fait capable d'apprécier quelque chose que je fais tous les jours ! Etre prof, c'est quand même, restons lucide, plus de loisir que de travail, au prix où on est payé, il manquerait plus que ça que ce soit le contraire. Donc, ayant repris le chemin des écoliers, après plus d'un an d'interruption, je ne te dis pas l'avidité avec laquelle j'ai envisagé ce libre mercredi de printemps d'automne. Après le quart d'heure syndical minimum de ménage, je me suis retrouvée avec la meute dans le jardin, dont je ne suis remontée que trois heures plus tard. Il fait beau, il fait doux, le ciel est bleu. Bon va essayer d'oublier que demain on y retourne. Au taf.
Les photos, toujours un peu les mêmes …. mais bon, en même temps, c'est la vie qui est comme ça.

 

(les noisetiers bourgeonnent ! Tout fout l'camp, ma brave dame!)

 

 

 

 

See you later alligator