•  

    Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C’est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.

     

     

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    Jésus reviens !

    Jé-ésus reviens !

    Jésus reviens parmi les tiens.

    Du haut de la croix

    Indique-nous le chemin.

    Toi qui le connais si bien.

     

     

    C'était la minute spirituelle d'une mécréante convaincue.

     

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  • En direct live du lavabo de ma salle de bains (je sais, je sais, y a du tartre congelé, et pas que du tartre congelé, si tu veux vraiment chipoter !)

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    Sinon, les tuyaux ont gelé, plus d'eau dans la maison, dommage, c'était mon jour de douche !

     

    Le prochain qui vient me chauffer les oreilles (remarque ce serait déjà ça de pris ....) avec le réchauffement de la planète, je lui mets une stalactite là où je pense, et j'en ai une réserve !

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  • La semaine dernière :

    9nov2011 (25)

     

    Avant-hier :

    GRIFFES (7)

     

    Ce matin :

    FROID (5)

    FROID (10)

    FROID (13)

    FROID (3)

    FROID (6)

    FROID (9)

     

    En attendant ma livraison de foin ce matin (avec une bonne dizaine de jours d'avance, car ces saletés de juments refusent d'aller dans leur abri, que je tiens à ma vie, donc je n'ai pas essayé de mettre un manteau à Sissy, donc je compense le froid en les gavant comme des oies, histoire qu'elles ne gèlent pas sur pied), je suis descendue dans le lit du ruisseau qui est en fait quand même, un torrent de montagne, donc avec du débit, pour constater qu'on peut le traverser à pied : même sur les endroits un peu plus profonds, il est totalement gelé. C'est assez impressionnant.

    FROID (11)

    FROID

    FROID (12)

    FROID (2)

    FROID (4)

    FROID (7)

    FROID (8)

     

    Je me réchauffe cinq minutes et je redescends charger du bois dans le 4X4 pour le monter sur la terrasse. C'est comme le foin, ça passe vite en ce moment. Malgré ça, il fait entre 16 et 18°c dans la pièce du poêle, 10/12 dans ma chambre .... et largement moins de 10 dans ma salle de bains non chauffée et à la fenêtre qui ne ferme pas.

    Prendre une douche, en ce moment, c'est Koh Lanta à l'envers .... Du coup, comme je le disais sur FB, c'est plus qu'un jour sur deux ! Les chiens ne s'en plaignent  pas, mes enfants ne disent trop rien rapport à l'héritage, et mes élèves .... tant pis pour eux (si je m'écoutais, je n'en prendrais plus qu'une par semaine, à force, ils finiraient peut-être par ne plus venir !)

     

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  • GRIFFES

    GRIFFES (5)

    GRIFFES (8)

    GRIFFES (2)

    GRIFFES (4)

    GRIFFES (6)

    GRIFFES (7)

     

    La vie semble figée comme le ruisseau  pris dans la glace.

     

    GRIFFES (9)

     

    Ca me rappelle 

    ce jour-là (clic)




     

     

     

     

     

     

     

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  • Ceux qui connaissent bien les léonbergs, même si poliment ils se sont abstenus de tout commentaire désagréable, n'ont sans doute pas manqué de remarquer que mon Gnafron adoré que j'aime d'amour fou est assez atypique. : forme de tête, implantation et taille des oreilles, sans parler d'une certaine raideur des jarrets .... Nous on l'adore comme ça, c'est un énorme grizzly avec une abondante fourrure, et un regard qui ferait fondre Eva Joly.

    Je ne sais pas trop ce qu'il va devenir plus grand, physiquement. Enfin, je ne savais pas trop. Hier, la talentueuse éleveuse de ses parents, Louise, élevage des Lions de Tambacounda, m'a envoyé des photos de son tonton Vlalmek (le tonton de Gnafron, pas celui de Louise), et on est restées sur le cul, Viviane et moi, devant tant de ressemblance.

     

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    gnaf-vlalmek.jpg

     

    Du coup, comme avec les logiciels de vieillissement, on peut plus aisément se projeter dans l'avenir, en imaginant que Gnafron, plus tard, ressemblera sûrement pas mal à son tonton.

     

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    maintenant                                                plus tard .... peut-être

     

     

    Eh bien, ça me ferait bien plaisir que le Gnaf', il ressemble à son tonton Vlalmek, parce que son tonton, il est vachement beau, moi je trouve !

     

     

     


     

     

     

    Je me suis amusée à appliquer le logiciel de vieillissement sur moi-même. Merde alors, c'est moins fun !

     

     

     

     

     

     

     

     


     

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    OK, OK, c'est de mauvais goût, mais moi ça me fait marrer. Et puis, c'est réaliste, non ? (hein Colette ? ;-))

     

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  • Non !

    Non ?

    Ben oui : non !

    Ah non ?

    C'est cela, oui : non !

    Pourquoi ?

    Parce que ....

    Et sinon ....


    Non, parce que je la mettrais où, Bergamote ?


    Hein, je la mettrais où ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 28janvier2012--51---Resolution-de-l-ecran-.JPG

     

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  • A plusieurs reprises, sur ce blog, j'ai évoqué mes pitoyables plantades dans la forêt, "perdue" à cause de passages bouchés par la salsepareille. Je me rends compte, que quand on n'habite pas dans le sud, cela peut paraître largement éxagéré d'accuser une malheureuse plante de barrer un chemin ....

    Alors aujourd'hui, je t'ai pris quelques photos de la bête en question, histoire que tu comprennes bien qu'on peut être du midi sans pour autant galéger à outrance.

    La salsepareille est une liane. Elle s'accroche donc aux troncs d'arbres et monte jusqu'à trois mètres de hauteur. Jusque là, tu vas me dire, pas grave, t'as qu'à pas trop t'approcher des troncs d'arbres ! Oui, mais, non, attends un peu ! Une fois qu'elle a suffisamment grimpé, elle redescend, en s'emmêlant à la liane montante et ça passerait encore, si au sol, ne poussaient pas d'autres tiges, qui plutôt que d'aller s'emmerder à s'accrocher au tronc, préfèrent s'accorcher à la copine d'à côté, en s'entrechevêtrant bien, sinon, ce serait pas drôle. Là où ça devient grandiose, c'est qu'à partir d'un autre tronc à quelques mètres ou moins de là, tu as le même phénomène qui se produit, et à un moment les lianes d'un tronc rejoignent celles de l'autre tronc, se mélangent et forment une rideau entre deux arbres. Et tu multiplies ça à l'infini.

    Ce serait encore supportable, si - j'ai oublié le plus fun - les lianes en question n'étaient pas pourvues de redoutables épines qui s'enfoncent dans la chair et n'en sortent que contre un morceau de ton anatomie qu'elles emportent avec elles quand tu tires ....

    Enfin quand tu peux tirer ... parce que les tiges sont extrêmement solides, les enfoirées. J'ai vu des léonbergs empêtrés dans des salsepareilles et qui ne réussissaient pas à en sortir. Il faut couper sinon, Tintin.

    Tintin ? Non ! Schtroumpfs, en fait ! C'est rien qu'à cause d'eux qui bouffent les baies même pas comestibles pour nous qu'on s'emmerde autant dans les forêts du midi.

     

    Place aux photos qui ne donnent qu'une piètre impression de ce que ça peut être chiant les "saletés pareilles", même si elles se la jouent "mon coeur, mon amour" avec la forme de leurs feuilles.

     

    salsepareille

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    Sa race ! Elles commencent leur floraison. Le pire c'est au printemps, quand les tiges neuves sont au mieux de leur forme !

     28janvier2012 (26) [Résolution de l'écran]

     

    Quelques fruits rescapés de l'hiver, la pleine saison étant décembre ( je sais pas ce qu'ils bectent le reste de l'année, les Schtroumpfs, ils doivent avoir des congélos planqués quelque part) :

     

    DSCF6678 [Résolution de l'écran]


     salsepareille (10)

     

    Une liane à l'entrée de la grotte de ma bergerie troglodyte et un tapis de salsepareilles devant la façade :

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    salsepareille (3)

    salsepareille (4)

     

    Paradoxalement, les chinois s'accrochent moins que les léos, parce qu'ils passent dessous, mais quand ils s'accrochent, on les entend crier jusqu'en haut du Mont Aigoual !

     

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  • C'est ce que pourrait dire l'Autrichienne au p'tit con qui la chauffe un peu trop. Si tu as la patience de regarder la vidéo (comme d'hab, appuie sur "play", va pisser, et au retour elle devrait être prête), tu verras, le langage corporel est parfaitement clair !

     

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  • Ce matin, comme depuis un long moment par ici, il fait beau, beau et chaud. Un vrai temps à balade. Oui, mais on est mercredi, et jusqu'à fin janvier, officiellement, les connards en orange, ceux qui pensent qu'un gros fusil compense une petite b..., ont le droit de chasser en battue, bien que les femelles soient pleines et les chiens fatigués. Mais ces viandards n'en ont cure. Je me poste donc sur ma terrasse et scrute la montagne à 360°pendant un bon moment, les oreilles à l'affût du moindre aboiement. Souvent les aboiements des meutes me donnent une bonne indication de l'endroit où a lieu la battue et en fonction, je décide de sortir ou pas, à condition qu'elle soit très loin, car ce n'est pas quelques kilomètres qui font peur aux Chinois.

    Ce matin, donc, rien ....

    Nous partons et je décide qu'aujourd'hui, nous monterons jusqu'en haut de la montagne, jusqu'au PR qui rejoint la châtaigneraie (le plan est là). C'est une marche ardue, pas tant par sa longueur, mais plutôt par la difficulté du terrain et le dénivellé. Nous ne la faisions plus ces temps derniers : la vieillesse de Roxanne, la dysplasie de Brett et la cardiomyopathie de Sasha étaient incompatibles avec les efforts que cette marche exige. Comme je me suis perdue plusieurs fois, j'ai fini, il y a quelques années, par baliser les passages possibles avec des points de peinture rouge sur les rochers et les troncs d'arbres. La peinture est passée mais on distingue encore les traces. Pour une raison que je n'arrive pas à expliquer, j'arrive toujours à monter en suivant le balisage, mais au retour, je loupe un point, un tournant et je me perds .... On finit toujours par retrouver la maison, mais on met 1heure et demie au lieu de la petite heure qu'il faut à la descente et on arrive échevelés, griffés par les salsepareilles (les saletés pareilles comme on dit par ici), les chevilles douloureuses de s'être tordues sur les rochers et les éboulis ....

    Comme il n'y pas plus têtue qu'une cévenole mâtinée de camarguaise, je suis déterminée aujourd'hui à retrouver mon chemin au retour. Je monte donc lentement, consciencieusement, mon regard balayant les moindres signes du terrain à chaque endroit stratégique, plantant ça et là une branche, élevant des monticules de pierres pour marquer les virages .... et nous arrivons, tous les sept (aucun chat ne nous a suivis aujourd'hui, Tritri voulait, mais je l'ai enfermée dans la maison, sinon, c'est moi qui finis par me la coltiner sur l'épaule) sur la dernière faïsse au sommet, en surplomb, on sort des fourrés, de l'épaisse chênaie, pour respirer le thym et le romarin en admirant une vue à couper le souffle sur toute la vallée jusqu'à très très loin.

    On marche le long de cette faïsse un moment, et soudain, deux voix. Sur l'autre versant, pile en face de nous, à à peine un kilomètre à vol d'oiseau, sachant que les fusils modernes ont une portée très précise de plusieurs kilomètres. Oh pute borgne ! Les connards en orange sont sur la montagne juste en face, je suis habillée en noir, alors que souvent je mets des couleurs vives pour me faire repérer, et Love et Gnafron, eux, sont juste habillés couleur sanglier !

    Je commence par hurler quelques insultes dans leur direction, partant du principe que même s'ils s'en foutent, ils devraient au moins me répérer, si je les ai entendus, ils devraient m'entendre aussi. J'appelle très fort les chiens, siffle, espérant qu'ils comprennent que les sangliers n'ont pas de prénom et qu'on les siffle rarement et prestement, fais demi-tour. Je retrouve l'arbousier que j'avais enregistré dans ma mémoire, seul repère pour passer sur la faïsse du dessous et retrouver le passage de l'aller et aussi vite que possible je reprends le chemin du retour, en continuant de parler très fort et d'appeler les chiens.

    Et bien sûr, dans la panique, je loupe l'endroit critique que je m'étais jurée de ne pas louper cette fois-ci !

    Et nous voilà errant dans le bois, à la recherche de passages pour parvenir quand même à descendre jusqu'à la maison. Retrospectivement, je me rends compte que - inconsciemment - j'ai cherché le couvert des arbres, et du coup, on est perdus encore plus que d'habitude, bien plus ! Chaque fois qu'on croit apercevoir un passage, il est bouché par les salsepareilles ou un rocher, alors il faut remonter, longer les faïsses, redescendre, remonter encore .... tout ça en faisant le plus de bruit possible pour se faire entendre de l'autre côté de la montagne.

    A ce moment du récit, il convient de faire une digression utile pour la compréhension de la suite. Quand je me promène avec les chiens, je ne vois quasiment pas les Chinois : ils chassent ! Un jour, je te raconterai le sanglier de Brett, mais pas aujourd'hui. Ils reviennent régulièrement se montrer et repartent. Ils passent partout, sous les fourrés les plus denses, et même quand ils sont près de moi, je les entends mais ne les vois pas toujours. Les léos, plus que deux, mais c'était pareil quand ils étaient 5,4 ou 3, me suivent, même si parfois ils partent aussi après un gibier, mais eux reviennent généralement assez vite. Love ne déroge pas à cette règle, jamais. Si par hasard, au gré d'une halte, elle se retrouve devant moi, immédiatement, elle s'écarte pour me laisser passer et me suit alors sereinement.

    Tout ça pour dire, que pendant notre longue errance de ce matin dans les bois, les chiens ne m'ont pas été très utiles, vu qu'ils partent du principe parfois erroné que c'est moi leur guide ! J'ai bien vu que Lapin essayait de me montrer le chemin : elle revenait fréquemment vers moi, et repartait. J'ai tenté de la suivre, mais elle allait trop vite et puis, son chemin à elle qui mesure 20 cm au garrot n'est pas forcément le mien ! On a commencé à fatiguer, les léos et moi. je n'avais pas trop envie de faire de pause, car je n'étais vraiment pas tranquille avec les fous en face. 

    Et puis, à un moment plus épuisant que les autres, où après être pas mal descendus, il a fallu remonter en escaladant des rochers maousses car le passage était une fois de plus bouché, Love m'a gentillement dépassée, CE QU'ELLE NE FAIT JAMAIS, et en marchant à mon rythme, m'a montré par où il fallait passer. Je l'ai suivie et en 10 minutes, on était rentrés, moi, une fois de plus stupéfaite par l'intelligence de cette chienne. En effet, quand on s'est retrouvés sur le chemin habituel et bien connu, elle a repris sa place derrière moi. Cette chienne avait en son temps déjà impressionné les propriétaires de Terre Neuve quand elle faisait du sauvetage en mer. Cependant, ça n'a jamais été, dans ma meute, ma chienne préférée, et pourtant elle est née à la maison, U Love Me du Vallon des Infernets .... Aujourd'hui où la meute s'est brutalement réduite, elle reprend enfin dans mon coeur, la place qu'elle mérite.

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    Les photos ne sont pas d'aujourd'hui, je n'avais pas l'appareil, mais du 20 décembre : Brett était à la clinique et profitant de son absence, nous avions fait cette promenade prémonitoire à 6. Alors que ce jour-là, il faisait beau aussi, une mini averse avait comme illuminé la forêt de minuscules gouttes phosphorescentes.

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    J'avais pendant la balade appelé le véto : opération réussie, chien réveillé. Je ne savais pas qu'il ferait un accident cardiaque et qu'il mourrait dans la voiture alors que pleine d'espoir je le ramenais à la maison. Il est enterré à côté de Roxanne et je lui ai aussi planté un mimosa.

     

     

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