• Ce 15 octobre, donc .....

    Voilà. Il faut que je m'en débarrasse. Pas du souvenir de cette journée, le souvenir, il est gravé dans ma chair, mais de l'expression de ce souvenir. C'est difficile d'expliquer cette notion. Je fonctionne trop par l'écriture, sur ce blog et bien ailleurs, et du coup, c'est un peu comme si ma vie avait deux faces : le vécu lui-même et de la relation du vécu, que ce soit, principalement, par l' écriture ou par l'oral auprès de personnes choisies. C'est de cette deuxième face qu'il faut que je me débarrasse, en la déposant ici, afin qu'elle cesse de me harceler et que je puisse retrouver un peu de tranquillité, juste avec mon souvenir.
    J'ai conscience que l'article sera morbide. Mais après tout, c'est mon blog …. Je n'oblige personne à le lire. Je tâcherai cependant de rester très factuelle pour ne pas sombrer dans le pathos et les lamentations.

     

    C'était mon anniversaire. Une date que je n'aime pas particulièrement fêter, surtout cette année. Alors pour penser à autre chose, j'ai demandé à Viviane, dans la matinée, de descendre avec moi pour m'aider à prendre des photos, des chiens avec moi, mais aussi des chiens entrain de jouer, courir après une balle, faire les pitres, et pour cela, il en fallait une derrière l'appareil et une qui lançait la balle. Roxanne est descendue avec nous au jardin, spontanément, sans qu'on le lui demande, le pas actif et sûr, le visage détendu, voire rieur quand elle observait Viviane qui courait avec Gnafron ou qui faisait danser Uby.

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    On est restés une heure et demie dans le jardin. Le ciel était un peu couvert, il faisait bon mais pas très chaud, et de toutes façons, dans ce petit pré tout en bas, sous les oliviers, près du ruisseau, le soleil sait se faire discret. Vers midi, je traverse le pré pour sortir les juments. Roxanne me suit jusqu'à la grille. Elle a l'habitude de sortir par là et de remonter avec moi par le grand chemin, plutôt que de remonter par les sentiers caillouteux qui passent de faïsse en faïsse jusqu' au mas, là-haut. Je lui dis de m'attendre, elle se couche. Je décide de laisser les juments en liberté dans la propriété, ce qui fait qu'elles sont sur le grand chemin qui monte. Pas grave, nous remonterons tous par les faïsses, car Roxanne est presque aveugle, et alors qu'elle a fait d'innombrables balades avec moi à cheval, maintenant, elle en a peur, car elle les voit mal et se sent moins rapide pour éviter un écart ou un coup de pied. Je retraverse donc tout le pré pour atteindre le sentier au fond qui permet de passer sur la faïsse supérieure. Je me retourne : Roxanne est restée couchée à la grille. Je l'appelle, elle se lève et je vois son train arrière s'affaisser : elle tombe. Sans m'inquiéter, mettant cela sur le dos de fourmis dans les pattes, je l'appelle à nouveau. Elle se lève et fait les cinquante mètres pour me rejoindre. Arrivée vers moi, elle se recouche, avec un peu le même regard que l'autre jour, vif mais déterminé : non, je n'y vais pas. L'inquiétude me gagne. Je me souviens lui avoir dit « Oh non, ne me fais pas ça, ne me fais pas ça... » Viviane m'a regardée, cherchant un sens à ces mots, et j'ai vu qu'elle commençait à comprendre elle aussi. Je demande à Viviane de la garder, je vais aller mettre les juments dans leur champ et chercher le 4X4 qui est là-haut à la maison, pour remonter Roxanne en voiture. Je rentre aussi tous les autres chiens sur les terrasses closes de la maison afin de pouvoir ouvrir le portail et descendre la voiture.

    Lorsque je redescends avec le 4X4, je la vois toujours couchée au bout du pré que je traverse une nouvelle fois. J'essaie de l'inciter à se lever, elle ne peut pas. Et son regard a perdu sa vivacité : il est opaque, éteint. Son corps est contracté, dur comme de la pierre. Sa respiration devient un râle laborieux. J'essaie de lui ouvrir la bouche, ses machoires sont contractées sur un bout de langue qui sort. J'insiste pour rentrer la langue et j'en profite pour regarder les gencives : bien pâles, le peu de coloration mettant bien du temps à revenir après avoir appliqué un point de pression. Le coeur n'envoie plus assez de sang. Elle vient probablement d'avoir un accident cardiaque. Elle va mourir.

    Viviane a compris.

    Nous nous asseyons par terre à ses côtés, et la longue attente commence, l'attente du dernier souffle qui la libèrera. La veille, je l'avais déjà prise dans mes bras, à cet endroit même, et je lui avais annoncé que je ne la ferais pas opérer et que je l'autorisais à partir quand elle voulait. Je lui avais parlé de tous ses enfants qui l'attendaient : Tiffany, Ufo, Ulk, Appoléon, Tootsie …. Je lui avais dit que Sasha devait s'ennuyer. Je lui avais promis, que dans finalement pas si longtemps, je la rejoindrais aussi et que dans l'intervalle, pas un jour ne passerait sans que je ne pense à elle. Je n'y croyais pas trop à tout ça, pas du tout même, ça me fait toujours un peu sourire ces niaiseries sur le « pont de l'arc en ciel » mais je ne savais pas quoi lui dire d'autre, à par que je l'aimais très fort. Alors, je le lui ai redit, et redit encore.

    Une heure est passée et elle râlait toujours. Peut-être souhaitait-elle que le reste de la meute soit auprès d'elle. Alors, j'ai profité que Viviane soit montée pour aller manger un morceau et je lui ai demandé de libérer les chiens. Ils sont arrivés en trombe, énervés. Ils l'ont sentie, et se sont installés près d'elle. J'ai pris ces photos, avec l'appareil qui était resté dans le jardin, elles ne sont évidemment pas posées.

     

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    Elle ne se décidait toujours pas à partir, alors a commencé la longue série de coups de téléphone pour trouver un véto qui voudrait bien se déplacer. Je ne voulais pas, ne pouvais pas envisager de la charger dans une voiture, lui faire subir un voyage, et la faire piquer loin de chez elle. Elle mourrait à la maison, c'était le dernier cadeau que je lui ferais, un cadeau que je me ferais à moi-même ….

    Sauf que.

    J'ai commencé par mon véto : il était de garde, mais entrain de recoudre une série de chiens de chasse et ne pouvait se déplacer. Je ne peux parler qu'à son assistante qui m'indique un collègue qui se déplace plus facilement.

    Je l'appelle. Il était aussi seul de garde sur son secteur, avec la chasse, il ne pouvait se permettre de quitter sa clinique. Il m'explique gentiment comment transporter dans une couverture un chien de plus de soixante kilos pour le lui emmener. Comme si je ne le savais pas ...

    Et Roxanne râlait mais ne mourrait pas.

    Ma promesse, à elle, à moi-même faiblissait.

    Viviane a soudain une idée : pourquoi ne pas appeler le véto équin. Mais oui. Je le joins sur son portable, il est sur une urgence près de Montpellier. Il me rappellera à son retour à la clinique pour voir si il pourra venir, mais il en doute.

    Une heure plus tard, il rappelle : il vient de rentrer à la clinique, mais il y a un chien (de chasse bien sûr) éventré qui a besoin de chirurgie. Il ne peut pas venir.

    Désespérée, j'appelle Jacky pour qu'il vienne nous aider à transporter Roxanne dans la voiture et mon véto pour lui annoncer notre arrivée. Cette fois-ci, je tombe sur lui, pas sur l'assistante. Je le supplie, lui dis mon désespoir de devoir lui infliger ce dernier supplice d'un voyage en voiture loin de chez elle pour aller chercher la mort, lui rappelle l'importance pour ma meute de pouvoir voir leur chef de meute historique, leur mère, en ce qui concerne Love, morte. Il hésite et finit par me dire que si à17h30 il n'a plus d'arrivées à la clinique, il viendra.

    Je rappelle Jacky pour lui dire que finalement, je n'ai pas besoin de lui. C'est alors qu'il me propose de creuser une tombe quelque part sur la propriété pour Roxanne. Il fait des travaux chez lui en ce moment et a une mini-pelle à sa disposition. Nous choisissons un endroit suffisamment loin du pré où nous sommes, pour que je n'aie pas à voir l'engin au travail, alors que la chienne est toujours vivante. J'ai en tête ces scènes de romans ou de films où des tortionnaires demandent à leurs victimes de creuser leur propre tombe, avant de les abattre. Nous ne voyons rien, mais nous entendons les crissements de la pelle sur le rocher ….

    L'attente se poursuit. A un moment, nous sommes submergés d'espoir et de doute. Elle se lève, nous regarde, comme si elle se demandait où elle était, qui elle était, qui nous étions. Et s'écroule à nouveau. Nous restons à ses côtés, Viviane et moi, Viviane ou moi. Elle a pris un peu de temps pour monter travailler, j'ai pris un quart d'heure pour me rafraîchir, me changer, boire un peu. Boire …. goutte par goutte, on a essayé de la réhydrater, mais elle gardait ses mâchoires trop serrées pour que ce soit vraiment efficace. Parfois, elle repoussait ma main qui caressait sa patte et repliant sa patte sous elle. Alors, je me suis dit que ce contact l'empêchait peut-être de partir, la raccrochant inutilement à ce monde. J'ai fait mes caresses plus légères, plus intermittentes, je me suis levée parfois, puis recouchée sur la couverture où nous l'avions fait rouler en fin d'après-midi, en foetus, contre elle, tout contre elle, mais sans la toucher. Viviane, à mon insu, a pris ces photos que je n'ai découvertes que le lendemain dans l'appareil.

    J'ai hésité à les publier .... mais elles ne sont pas que morbides, elles sont aussi l'expression d'une communion intense, si intense ...

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    17h55. Elle relève la tête, pour la première fois depuis longtemps. Je lui parle, l'embrasse, la caresse, la serre contre moi. Et quelques secondes plus tard, nous entendons la voiture du vétérinaire. Il y a eu des voitures de chasseurs qui sont passées toute la journée, elle n'a pas une fois réagi à leur passage. Elle s'est relevée quand elle a entendu celle du vétérinaire. Sixième sens ? Oui, j'en suis sûre.

     

    Le vétérinaire est entré dans le champ. Roxanne a essayé de se relever. Il l'a auscultée, a confirmé la probabilité d'un accident cardiaque. J'ai hoché la tête. OK, on y va. Gnafron s'est assis derrière elle. Brett s'est couché sur elle, ses deux pattes avant sur ses deux pattes arrière à elle. Les chinois couraient partout autour de nous. Quant à Love, elle s'est éloignée, au plus loin qu'elle le pouvait, près de la grille. Insupportable pour elle de rester près de sa mère en ce moment ? Ce serait sûrement de l'anthropomorphisme de le penser …. Ou alors, il fallait bien, alors que tout le monde était occupé auprès de sa mère, qu'il reste quelqu'un qui monte la garde. Probablement un mélange des deux.

     

    J'avais espéré qu'elle soit aussi inconsciente qu'elle l'a été toute la journée au moment de la piqûre, mais non, elle avait relevé sa tête et j'ai même senti une légère résistance de sa part. Peut-être tout simplement un réflexe aux odeurs canines étrangères que le véto apportait avec lui. Peut-être. Ou pas.

     

    J'ai pris sa tête sur mes genoux, Viviane s'est assise derrière elle et lui caressait le dos. J'ai saisi la main de Viviane dans la mienne et je l'ai serrée très fort.

     

    Il a bien fallu gérer la suite. J'ai raccompagné le vétérinaire et appelé Jacky pour qu'il vienne, avec Momo, un ami. J'ai remercié le vétérinaire, je lui ai dit que c'était mon anniversaire, et qu'en venant à la maison, il m'avait fait le plus beau cadeau qu'on puisse me faire. Puis je suis entrée dans le garage à foin, dans l'esprit de nourrir les juments, afin qu'elles ne s'excitent pas trop au moment de l'ensevelissement, tout près de leur paddock, et là seule, loin de tous, j'ai hurlé, hurlé comme un loup, ma peine, mon désespoir, ma douleur.

     

    J'ai dû remonter les chiens pour laisser Momo et Jacky travailler. Quand je suis redescendue, ils avaient traîné le corps sur la centaine de mètres entre le pré, là où elle est morte, et la tombe. Aujourd'hui encore, plus que la terre fraîchement retournée, ce qui me fait mal, quand je suis dans les parages, c'est ces traces sur le sol, ces traces de ce corps qu'on a traîné. Ma mémère … Tu étais trop lourde pour qu'on te porte et de toutes façons, tu ne sentais plus rien …. mais quand même, on t'a traînée comme … comme …. Il pleuvra bientôt, les traces disparaîtront.

     

    De loin, j'ai regardé quand ils l'ont déposé au fond du très profond trou, et ébêtée, secouée par les sanglots, j'ai suivi le travail de la pelle qui recouvrait le corps de la chienne de ma vie. La chienne qui est morte le jour où je suis née. Ce jour-là, je suis un peu morte avec elle. Mais ce jour-là, elle est entrée éternellement en moi.

     

    Nous sommes liées elle et moi, à la vie, à la mort.

     

    En novembre, sur cette bande de terre, on plantera un mimosa, on n'en a pas sur la propriété. On le prendra grand, avec un peu de chance il fleurira au printemps.

     

    *********************

     

    Avec Laurent, depuis plusieurs mois déjà, rien n'allait plus : de conflit en conflit, d'agressions verbales en répliques, nous étions au bord de la rupture, il avait d'ailleurs choisi de ne pas venir ce week end.

    Le soir, dans mon lit, abrutie de fatigue mais incapable de dormir, j'ai entendu mon téléphone sonner. Un SMS.

     

    « Je suis vraiment triste, et surtout triste pour toi. Je suis désolé de pas avoir été là aussi. Bonne nuit. Je t'aime. »

     

    J'ai pleuré encore. Mais ce n'était pas pareil.

     

    Merci Roxanne. Merci ma toutoune d'amour, mon gros boudin tout pourri, ma mémère, ma râleuse.

    Merci ma chienne.

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    Mardi 18 Octobre 2011 à 10:38
    Clo de tahiti

    Bien sûr mes larmes sont là à la lecture de ton billet, je visualise les lieux, Roxanne, Viviane, les autres poilus, Laurent aussi et ...toi. Roxanne est partie de la meilleure manière qui soit, entourée par les siens, avec tout plein d'amour. Les mots pronnoncés par toi la veille.... c'est bien ce que tu as fait.

    Mon amie Joelle, prends ton temps pour te remettre de tout ça. Non pas d'oublier car c'est impossible mais retrouver un peu de paix dans dans ton coeur. Je te fais confiance, tu vas y arriver....

    Une belle idée ce mimosa que vous planterez. Ce jour là, ou avant comme tu veux, si tu pouvais aussi dire à Roxanne de ma part que je suis fière de de l'avoir en photos ici à Tahiti, chez moi et d'avoir pu lui faire un gros câlin.

    Je  vous embrasse bien affectueusement Viviane, Laurent et toi. Fais des grosses caresses à Love, Brett, Gnafron, Uby, Lapin, Baker, Bobo et les moustachus pour moi.

    Je pense bien à toi Jo, prends soin de toi.

    2
    Mardi 18 Octobre 2011 à 10:40
    maevina

    peut on dire qu'une mort soit belle ?? je ne pense pas mais elle est partie entourée des siens à 2 et 4 pattes, sereinement. Je ne peux rien dire de plus........ gros bisous

    3
    Jo
    Mardi 18 Octobre 2011 à 10:44
    Jo

    Même si je pleure pour toi, pour moi et les trop nombreux "déjà-vu", et bien je trouve que cet article est beau.

    Roxanne est partie de la plus belle façon qui soit, on dirait une mama sur son lit entourée de tout les siens. C'est beau...

    S'il fallait quelle parte alors ce moment était le bon.

    Maintenant il faut gérer l'après...

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    4
    Mardi 18 Octobre 2011 à 10:50
    csil58

    Elle t'a fait le cadeau de ne pas avoir à faire ce choix impossible ... 

    J'ai toujours été impressionnée par le sixième sens des animaux ... les autres avaient compris, c'est sûr, ... 

    Ensemble pour toujours ... 

    je t'embrasse 

    5
    Mardi 18 Octobre 2011 à 10:51
    Christine et les Fle

    Le mimosa est un bon choix, il rayonne.....Je vous embrasse

    6
    Mardi 18 Octobre 2011 à 11:34
    Pupucefreewoman

    Un bel article. De belles photos. Une belle histoire d'amour. Jusqu'au bout.

    Douces pensées

     

    7
    Mardi 18 Octobre 2011 à 12:23
    Mamychachat

    J'ai lu, mon mouchoir est tout mouillé ! Tu ne pouvais faire plus pour ta Roxanne d'amour, elle est partie, bien entourée mais elle devait beaucoup souffrir. Il fallait l'aider à partir. Mais après n'est resté sur terre que son enveloppe. Roxanne est maintenant heureuse avec d'autres toutous, elle a retrouvé la forme et continue sa vie ... autrement. Tous tes autres toutous ont maintenant besoin de toi, de ton sourire et nous nous avons besoin de voir cette joie de vivre dans ce paradis sur terre.

    Tu as bien fait d'écrire, j'ai lu, lentement, j'étais de tout coeur avec toi. Maintenant Roxanne est heureuse et te demande de retrouver ton sourire.

    Gros bisous

    8
    Mardi 18 Octobre 2011 à 12:55
    Sophie

    J'en ai les larmes aux yeux, je suis désolée d'apprendre cette si triste nouvelle, une grosse pensée pour elle et pour vous !

    9
    ysa
    Mardi 18 Octobre 2011 à 19:12
    ysa

    Ce texte est beau, les photos sont superbes et je pleure. Tu as bien fait de faire venir toute la meute, Roxanne a du se sentir moins seule, elle est partie comme elle a vécu, avec vous, entourée, c'est ce que tu pouvais lui offrir de plus beau. J'ai hâte de voir fleurir le mimosa de Roxanne , j'espère qu'il produira plein de fleurs au printemps......

    10
    Mardi 18 Octobre 2011 à 20:45
    Mamounette

    Bouleversée à la lecture de ton billet, merci pour ces merveilleuses photos, je pense fort à toi, je t'embrasse

    Annie

    11
    Mardi 18 Octobre 2011 à 21:00
    Béa

    bizoux à vous tous 

     

    12
    Mardi 18 Octobre 2011 à 23:39
    Colette

    Elle est partie en étant entourée de beaucoup d'amour, le tien, celui de Viviane et celui de la meute ........je t'embrasse fort .....

    13
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 06:42
    didier

    Très beaux ces lions des montagnes

    Bonne journée

    14
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 11:42
    Anne et Cat

    Le minosa est de la famille de l'accacia et le bois est réputé imputrescible. Il symbolise l'espérance qui renaît après la mort... un très bon choix.

    Cat

    15
    Vendredi 21 Octobre 2011 à 18:54
    Monique

    Quelle épreuve! Mais Roxanne, du paradis des chiens où elle est sûrement t'a déjà envoyé un petit signe...

    16
    cathminous
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    cathminous

    Votre texte m'a fait pleurer comme si je vous connaissait depuis toujours ; je crois que vous avez fait le maximum, et Roxanne repose aujourd'hui sûre de votre profond amour pour elle.

    Je pense bien à vous

    17
    NicoleDL
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    NicoleDL

    Merci de votre confiance, mon coeur est près de vous

    18
    gus nina et jo
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    gus nina et jo

    je ne peux pas laisser un mot. tant d amour, je comprends

    19
    peau l
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    peau															l

    Le coeur gros et le visage innondé , je me joints à votre tristesse...et votre courage.

     La mémére a un repos bien mérité après une belle vie à vos côtés. Elle vous en sera éternellement reconnaissante. Elle veille sur la tribue à présent. C'est un ange à présent, elle veille sur vous tous avec amour dévotion et fidélité ! Bien à vous

    20
    mamily
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    mamily

    Comment ne pas pleuré, comment vous aidez, la peine est trop grande, merci de votre confiance pour avoir relaté le fil de cette journée, mais comme c'est émouvant de voir la tribu groupée près de vous et près de Roxane. Quelle chance d'avoir une fille aussi superbe que Viviane : une vraie épaule sur qui pleurer, mais des bras pour vous consoler.

    Que le mimosa fleurisse bientôt, après le temps des larmes.

    Je vous embrasse bien tendrement toutes les 2. Plein de caresses à la tribu.

    21
    Pascale
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    Pascale

    Je suis vraiement désolée Joelle!! Tommy commence aussi à baisser et je m'inquiète pour ces derniers mois...

    Roxanne était ta meilleure amie!

    22
    Chantal
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    Chantal

    De tout coeur avec toi, tu t'en doutes....

    Le 15 octobre sera toujours un jour très dur pour toi, mais ce sera aussi un jour où, grâce à Roxanne, tu es reçu un SMS qui n'a pas de prix ; ce souvenir devra l'emporter sur le coup terrible que tu viens de recevoir et sur le coup de gong du "vieillissement".

    J'ignore quel est le symbole du mimosa mais, pour ma Perlinette, j'ai planté un mimosa et un olivier nain.

     

    Très, très grosses bises

    23
    peau l
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    peau															l

    Le Mimosa
    Des sentiments qu'on n'oublie pas

    Les petits flocons duveteux, poussins en miniature, parlent à mi-voix d'une «sensibilité excessive». Ils évoquent les «amours secrètes» en glissant au pas­sage : «Personne ne sait que je vous aime.» Le mimosa est également symbole de sécurité, aussi peut-on le croire. Il lui arrive de se montrer pessimiste puisqu'il annonce : «Un peu de comédie avant le drame.» Allons, il ne s'agit sûrement que d'un mélodrame, qui, comme chacun sait, se termine toujours bien, par des rires et des baisers.

    Le mimosa parle aussi de mémoire indé­fectible et de souvenir.

    Il est bien placé pour cela, comme l'explique le savant biologiste Jean-Marie Pelt : en Europe, et en Provence en particulier, il fleurit au coeur de l'hiver. Pour une raison toute bête : il se croit encore en Australie, sa patrie d'origine. Une patrie lointaine qu'il a pourtant quittée voici cent quatre-vingts ans. En Espagne, on nomme les petites boules jaunes «fleurs des retrouvailles». Les jeunes filles qui voient arriver dans les mains de l'aimé le bouquet couleur citron peuvent être rassurées, le jour de rupture n'est pas arrivé. Bien au contraire. Elles respirent et sourient devant «ces mimosas aux reflets jaunes qui faisaient la révérence au soleil», selon la belle expression imagée de Katherine Mansfield.

    Le mimosa symbolise la sécurité. Il représente également l'autonomie et la liberté dans les pays d'Europe.

    Il est devenu le symbole de l'energie féminine: sous son apparente fragilité, il cache une force et une vitalité surprenantes.

    24
    Nicole
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    Nicole

    Chère Madame,

    A la lecture de votre texte, les larmes coulent.

    Toute votre famille( à  deux et quatre pattes ) nous offre une belle leçon d'amour

    Merci Courage et surtout merci à Toi Roxanne

    25
    eluna
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    eluna

    tu lui as permis de partir sereinement, quel merveilleux cadeau.... et si dur en même temps, tellement injuste. de belles pensées vous accompagent

    26
    Uschi
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    Uschi

    J'étais absente, je vins de lire l'article avec les larmes qui coulent.

    Je te souhaite un bon anniversaire et compatis a ta grande douleur.

    27
    muriel
    Samedi 10 Mars 2012 à 20:33
    muriel

    Je n'ai pas de mots pour écrire ce que je ressents en lisant ces lignes ! je n'ai pas votre capacité à écrire mais chaque mot m'a touchée !

    Le mimosas fleurira au printemps prochain et la vie continuera ! 



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