• Appelez-moi Scarlett !

     

    Je t'avais promis de te raconter la journée du divorce, et je le ferai – cochonne qui s'en dédit – mais dans le prochain article seulement, et tu verras qu'il y a eu des moments bien cocasses.


    Je préfère publier aujourd'hui ce morceau d'introspection, car à la demande de Lise qui s'étonnait dans un commentaire de cette relation que j'ai entretenue avec le Chauve Bedonnant, je me suis surprise à dérouler les raisons de notre mariage et de notre rupture de manière peut-être un peu plus honnête que d'habitude et cette analyse me paraît venir à point nommé pour conclure cette période de ma vie.
    Nous revoilà donc revenus à un long article sans trop d'autre intérêt que de me faire du bien ! Je t'autorise à le sauter et à revenir demain quand ce sera plus drôle. Si tu me suis dans ces méandres de mon inconscient sans chercher un pont pour sauter, merci d'avance !


    J'ai rencontré le Chauve Bedonnant ( que j'appellerai CB pour me simplifier la vie, bien que – crois-moi  - l'une des raisons pour lesquelles je ne l'ai pas épousé, c'était bien pour son argent !) en 1999. Nous habitions le même village : il était veuf depuis un an et j'étais divorcé depuis 3 ans.
     

    J'avais 37 ans, et je n'envisageais pas ma vie sans un homme à mes côtés, pour des raisons d'ordre affectif et sexuel bien sûr, mais surtout d'ordre social : à cette époque, pour moi, être sans homme à mes côtés, c'était un peu être une sous-femme, une femme anormale, moche, rejetée, acariâtre, enfin bref, une femme non désirable au sens large du terme. Or, ayant appris depuis des années à compenser mes immenses fragilités par l'apparence d'un égo sur-dimensionné, cette image de moi ne pouvait pas me convenir.


    Nombreuses ont été mes rencontres avant CB et depuis mon premier divorce, car mes recherches étaient plus qu'actives. Mais ma fébrilité ne m'avait cependant pas poussé à des folies, et je me contentais d'amants les week ends où mes enfants étaient chez leur père, sans franchir le pas d'une relation plus stable. Car justement, mes enfants étaient là, et autant qu'un compagnon, je recherchais un substitut de père pour eux. Donc un mec bien !


    Je ne suis pas une mauvaise mère, mais je suis une mère sans patience. Mes enfants, petits, me fatiguaient souvent par leurs demandes pas forcément exprimées d'activités : je déteste les activités enfantines (oui, je sais, je suis instit, mais je ne le suis devenue que pour avoir les mêmes horaires qu'eux, car au moment de mon divorce avec leur père je travaillais encore dans la pub à Marseille et à Aix), je me forçais à leur faire faire tout ce qui était bien pour eux, mais sans enthousiasme ou avec un enthousiasme feint.

    Dans le village où j'habitais, j'avais une connaissance dont la fille avait l'âge de Viviane, qui ne travaillait pas et qui s'occupait beaucoup de mes enfants quand j'étais retardée au travail ou à l'IUFM, ou quand j'avais rendez-vous chez le toubib etc. Elle s'occupait aussi beaucoup de la fille du CB (qui était également dans la classe de Viviane) depuis la mort de sa mère. Le CB et moi avons fini par nous rencontrer officiellement par son biais, car nous nous étions déjà croisés, inévitablement. Anniversaire chez lui, puis chez moi (où il a géré du début à la fin la troupe d'invitées de ma fille au bord de la piscine, pique-nique au bord de la Durance, où il a sauvé mon boxer de l'époque de la noyade – il a le diplôme de Maître-Nageur en plus de celui de psycho-motricien, bien qu'il n'ait jamais exercé cette profession et heureusement pour ses potentiels patients, car plus pataud que lui, ça n'existe pas ! - cross des Écoles ... ) et puis un week end, je trouve dans ma boîte aux lettres une lettre que l'on peut appeler une lettre d'amour, quasiment illisible (je rappelle que les psychomotriciens ont entre autres pour rôle d'améliorer le geste graphique !) claffies de fautes d'orthographe, mais sincère, m'invitant, si je le souhaitais, à aller plus loin avec lui.


    J'étais folle de joie. Je me souviens m'être adressée aux enfants en leur disant « notre vie va changer! » (pas MA vie mais NOTRE vie ….) Ensuite j'ai pris des photos où il était et j'ai essayé de ressentir quelque chose …. Ma première réflexion a été de me dire que je ne le trouvais vraiment pas beau. Le bide en avant, la tonsure entourée de cheveux longs et bouclée, le poil clair, le jean mal coupé, le slip de bain rentré dans la raie des fesses, il ressemblait plus à Bozo le Clown ou à Pierre Richard qu'à Georges Clooney ! Qu'à cela ne tienne, me dis-je alors dans un enthousiasme inébranlable : je le relookerai ! Ce que j'ai fait, d'où le passage du Bouclé Bedonnant au Chauve Bedonnant …. La bedaine est restée et certains vêtements étranges mais pas tous (j'en ai encore eu la preuve hier) aussi! Je voulais passer la main. Je me suis trouvée toute une série d'arguments en sa faveur :

    • il est gentil

    • il n'est pas bête

    • il adore les enfants

    • il est améliorable physiquement

    • il se pliera à mes quatre volontés

    • il est bricoleur

    • il est cultivé

    • il aime bien mon chien qu'il a sauvé de la noyade

    • son voisin a un cheval qu'il veut bien me prêter

    • c'est un bon père de famille, raisonnable et prévoyant

    • il fait le ménage et la cuisine

    • il fait faire de la planche à voile, de la descente en eau vive, de l'escalade, du vélo etc etc. aux enfants


    Et j'ai fait taire la petite voix qui tout cet été-là (nous nous sommes rencontrés en juin) m'a répété :

    • Mais il ne te plaît pas !

    • Comment vas-tu t'en sortir avec deux enfants orphelines ?

    • Il ronfle comme un cochon !

    • Ce n'est pas un grand créatif au pieu !

    • Il aime camper …...

    • Il fait des blagues à 100 balles qui ne font rire que lui, même pas les enfants.

    • C'est un hyper actif des activités outdoor !

    • J'ai honte de le présenter à mes amis qui ne vont pas comprendre ce que je fais avec lui.

      En résumé : tu vas t'ennuyer avec lui !

    Et je me suis répondu que j'en avais trop marre d'assumer seule, de chercher et de de tomber sur des loosers, au moins lui était sain, que toutes ses qualités me permettraient de finir par l'aimer. Un jour.


    Ce jour n'est jamais venu. Alors qu'il semblait se consumer de passion pour moi, j'essayais désespérément de transformer la tendresse qu'il m'inspirait en un sentiment plus fort. J'ai vraiment essayé. Régulièrement, je m'astreignais à voir le bon côté de cet homme gentil et dévoué, de manière très systématique, comme on se récite un mantra, mais ça n'a pas marché.


    Nous nous sommes malgré tout mariés, au bout de deux ans, car j'étais toujours dans ma logique de « normalité », et de plus j'avais la sensation que le quitter ou lui refuser le mariage le blesserait trop, lui, le veuf, l'écorché de la vie. Nous habitions ensemble depuis le début, d'abord dans ma maison, puis dans la sienne dont j'ai racheté les parts en vendant la mienne et que nous avons agrandie ensemble. Il faut savoir que cette maison était celle où il avait vécu longtemps avec sa première femme et qu'elle y était morte. Des objets, des photos, des livres à elles demeuraient dans toutes les pièces, sauf dans celles de l'agrandissement que j'avais voulues neutres de sa présence. J'ai dû faire mon trou dans cette maison, pour y imposer ma présence, ma marque, de manière certainement plus ferme, voire agressive, que dans une maison sans fantôme …..


    Les chiens, les chevaux, les chats sont arrivés, comme autant de tentatives de fabriquer un ciment qui se délitait à chaque crise.
    Car des crises, il y en a eu. Tout le temps.

    Bien sûr, le rejet total que sa fille cadette a exprimé à mon égard a été le déclencheur de chacune d'elles. La gamine fantasmait ma mort et est passé à l'acte une fois, en ratant son coup. Mais je n'ai jamais pu lui pardonner. L'ambiance était pesante. Mais sincèrement, si j'avais été raide dingue de son père, je suis sûre que j'aurais réussi à faire preuve de plus de tolérance envers elle.

    Mais je n'étais pas raide dingue de son père.
    Au fil du temps, le mépris s'est invité dans notre relation. Soyons franche : je pense que le mépris que je ressentais était avant tout dirigé vers moi. Comment pouvais-je me supporter dans une relation si insatisfaisante ? Mais insidieusement, parce que c'est plus confortable, j'ai braqué mon ressentiment sur lui et lui, bien que moins violemment, le sien sur moi. Le soir, quand je le regardais se déshabiller, j'étais prise de nausées à l'idée de reposer ou plus si affinités (ses affinités) à ses côtés. Les mantras se sont transformés en lamentations : je ne l'aime pas, comment puis-je rester ainsi avec lui, je perds mon temps. Je suis sûre que de son côté, la passion était sérieusement émoussée aussi.


    On a tenu à cause des animaux, quand d'autres tiennent à cause des enfants !


    En Janvier 2007, le conflit latent avec nos fous de voisins s'est exacerbé : menaces de mort, agressions verbales et physiques. Je passe les détails que certains d'entre vous connaissent, car ce n'est pas ici le propos. Nous n'étions, ni nous, ni surtout nos bêtes, plus en sécurité. Il fallait partir.


    Quitter sa maison, quasiment construite et rénovée de ses mains, la maison où sa première femme est morte, était du domaine de l'insupportable pour le CB. Nous en avons longuement parlé. Pour moi, c'était enfin clair : ou l'on part ensemble et on profite de ce changement pour tenter de faire renaître quelque chose dans notre couple, soit je pars seule, avec mes enfants, une partie des animaux. Mais je ne pouvais plus rester dans ce lieu où la mort passée et la mort présente rodaient.

    Il a décidé de partir avec moi.


    J'ai cherché et trouvé le mas. Je le lui ai fait aimer et nous l'avons acheté le 15 juin 2007, exactement 8 ans après notre première rencontre. Le 15 Août nous déménageons. Je me souviens de ce soir de fin d'été, où, assise sur le muret de la terrasse de la clède, contemplant les montagnes au loin, apaisée, confiante, réconciliée, pleine d'espoir, je me suis rapprochée de lui.
    Il m'a dit :
    - Elle est heureuse ma femme ?


    Et je lui ai répondu :
     - Je ne me souviens plus de la dernière fois où je me suis sentie aussi bien.


    Et j'y croyais enfin. Mon bien-être allait me permettre d'être suffisamment détendue pour réussir à tirer le meilleur parti de ce couple moribond qui tel Lazare renaissait à la vie ….

     

    Cette nuit-là, nous nous sommes endormis au bruit cristallin de la cascade qui coule en bas, à l'aplomb de la fenêtre de notre chambre.


    Le mas n'était pas encore habitable, loin s'en faut : simples dalles au sol, pas de peinture sur les murs, pas d'évacuation des eaux usées, pas de chauffage, pas de grillage étanche pour contenir les chiens, aucun aménagement de cuisine, l'électricité pas aux normes, mais avec l'énergie que j'avais, on réussirait à mettre tout ça en place pour l'hiver. Ensemble.


    Le 8 septembre, il est revenu de Marseille où il avait encore des activités professionnelles et m'a annoncé qu'il me quittait pour une collègue de bureau.


    Appelons un chat un chat : mon amour-propre a souffert autant que mon amour tout court. Il est parti, me laissant avec mes enfants, tous les animaux (il y avait 4 chevaux à l'époque), dans une région où je ne connaissais personne, dans un mas isolé en haut d'une montagne. Il a demandé le divorce dans les quinze jours et nous avons été convoqués par la juge quasiment immédiatement. J'ai refusé le divorce : il voulait que je vende le mas et que je me débrouille avec ma part pour me réinstaller. Avec ma clique, ce n'était même pas envisageable. Au fil des mois, on a fini par trouvé un arrangement financier qui me permettait de racheter ses parts à crédit. Le décès de mon père m'a permis de le faire au comptant.


    Je lui en veux de m'avoir abandonnée au moment où il me semblait enfin qu'un avenir commun était possible (et si ça, ça ne te rappelle pas Scarlett et Rhett dans Autant en Emporte le Vent ! Sauf qu'il n'a jamais ressemblé à Clark Gable et moi si peu à Vivien Leigh !). Je lui en veux de m'avoir déracinée. Je lui en veux de m'avoir fait sombrer dans la dépression. Je lui en veux du mal qu'il a fait AUSSI aux enfants. Je lui en veux de m'avoir trompée. Je lui en veux de m'avoir emprisonnée avec tous ces animaux qui m'empêchent de partir à mon gré.


    Je ne lui en veux pas d'être parti, je lui en veux de ne pas être parti proprement.


    Mais grâce à ce départ de malpropre, je me suis aussi révélée à moi même : malgré tous les inconvénients que comporte ma vie ici, je suis fière d'avoir accompli seule, avec l'aide de mes enfants, sans homme au quotidien, ce que nous avons accompli ici.


    La fierté, de soi et des siens, vaut tous les sentiments.


    Alors depuis hier, quand je l'ai vu, toujours aussi chauve, toujours aussi bedonnant, toujours aussi mal fringué, toujours aussi coincé, eh bien je ne lui en veux plus tant que ça. Car hier, lui n'était pas fier, il semblait même triste.


    Et si je suis libérée aujourd'hui, ce n'est pas tant de lui, mais de l'Homme en général. Et ça, en somme, c'est grâce à lui … Je vais peut-être enfin pouvoir faire quelque chose de ma vie.


    Hier le Chauve Bedonnant et moi avons dansé notre dernière danse. Nous ne nous reverrons plus.



                                                                                                                                                  See you later alligator

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 12:39
    christine
    Joli bilan... T'embrasse fort . Christine.
    2
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:02
    maevina
    Amen! ce que les vies peuvent se ressembler parfois ....  mais qu'est ce que c'est chouette tout de même!!
    3
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:11
    Cendre de Lune
    J'ai tout lu ... parfois ça me gêne un peu d'entrer ainsi dans ton intimité ... et je me sens coupable ...
    Surtout en lisant cette histoire qui est ta vie ... moi je ne pourrais pas étaler ainsi ce qu'il y a au fond de moi ... pourtant je pense que ça doit libérer, on se sent mieux en vidant son sac ...
    J'ai beaucoup d'admiration pour toi ! Et j'espère qu'un jour ma maman aussi pourra vivre être libérée de l'homme !
    Je culpabilise de voir les personnes que j'aime malheureuses ou qui vivent des histoires qu'elles ne méritent pas !
    J'espère que tu seras heureuse au mas ! J'espère qu'un jour peut-être tu trouveras quelqu'un d'autre et que tu seras heureuse et amoureuse ! J'espère que maintenant que tu es libre tu vas pouvoir être heureuse !
    J'espère qu'un jour je pourrais te rendre visite dans ta montagne et partager un peu de ton paradis !
    Tout ce que je sais c'est que tu es l'une des plus belles rencontres que j'ai fait ! Et ceci grâce à internet ! Alors merci internet de m'avoir fait rencontrer virtuellement la femme formidable que tu es ! Et ce n'est pas maman qui va me contredire !
    Je te fais pleiiin de gros bisous !

    Julie !
    4
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:29
    Cendre de Lune
    De rien c'est sincère !
    Et puis pour le reste tu as surement raison ^^
    Pleiiiiin de gros gros bisous =)
    5
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:43
    christine
    pas encore , j'attends son appel plutôt en fin d'après midi ...Drole de journée , c'est une étape décisive . Croisons les doitgs !!!!
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    6
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 14:54
    Zip de Zoup
    Une mise au point qui te fais du bien Jo, et c'est ça qui compte. Tu vas tourner la page...
    Tu en as besoin. 
    J'ai connu cela, je suis restée 15 ans seule avec deux ados et une petite de 2 ans,  je n'étais pas prête a revenir avec un autre mec... J'en étais consciente, heureusement !
    Prends ton temps et c'est la vie qui viendra à toi, pas de quête inutile, mais vivre joyeusement ça fait venir le bonheur! ! 
    De gros bisous et respect au courage de dire !
    Zoupie 
    7
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 15:07
    maevina
    mouarf!!! je sentais bien et c'est le cas de le dire qu'il y avait quelque chose qui clochait dans ma phrase!
    8
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 18:35
    Waldo
    ben à te lire tu me confortes dans mon idée... si un jour un autre homme il y a dans ma vie, il faudra que ce soit parce qu'il n'y a que du positif...

    et du coup, pour le moment, je suis trop bien, seule, mais trop bien !!!
    merci de nous avoir fait partager !!! moi pour résumer 18 ans, il me faudrait une année entière !!!
    9
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 19:56
    ☼♥ Lajemy ♥♪
    bon d'abord j'ai tout lu et j'approuve le fait de mettre sur le papier (ici le net) toutes ces émotions négatives qu'il ne faut surtout pas ruminer ! Bravo à toi pour cette réussite sans homme et si tu te sens bien c'est l'essentiel bises
    10
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 20:43
    christine
    T'es adorable d'avoir croisés les doigts avec moi , suis rentrée tard , pas de nouvelles J'appelle demain et te raconte . Faut être costaud , l'attente est longue . Bisous et bonne soirée . Merci à toi , ça donne du sens au verbe attendre !!
    11
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 22:18
    Mamounette
    J'ai tout lu !
    La page est tournée. Bravo pour tout ce que tu asaccompli seule avec tes enfants. Toutes mes félicitations pour ton énergie !
    Amicalement
    Mamounette
    12
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 22:19
    Béa
    Scarlett ! quelle confession !
    ça n'a pas dû être facile tous les jours de vivre une telle relation, une telle vie ... faire semblant ...
    quand une histoire se termine, de quelque façon que ce soit, le plus difficile à avaler c'est de se rendre compte que tout ce que l'on a fait, on l'a fait pour rien !
    triste constat !
    taratata !
    demain est un autre jour !
    13
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 17:26
    Zip de Zoup
    Ce n'est pas un jour très marrant aujourd'hui, alors j'espère que tu vas bien.
    Bisous et amitié Jo
    Zoupie la Zouris 
    14
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 19:54
    Zip de Zoup
    Depuis le début de mon blog - février dernier - j''y allais chaque jour, car elle faisait des photos magnifiques surtout de ces coins de Provence que j'adore...
    C'est sûr que ça fout un pet, surtout si vite... On se rend encore un peu plus compte que la vie c'est pffffuuuttt, volatile et court !
    Mais je pensais à toi aussi et que j'espérais que tu passais le cap... 
    La bise Jo 
    15
    ysa
    Vendredi 9 Octobre 2009 à 12:22
    ysa
    J'ai bien ri surtout dans tes descriptions !!! je te sens soulagée et je crois que la page est enfin tournée.... tu vas pouvoir passer à autre chose....
    16
    Vendredi 9 Octobre 2009 à 19:17
    Patricia
    Bonsoir Joëlle,
    J'ai lu ton histoire du début à la fin, et quoi que tu puisses en penser tu as eu ce courage extraordinaire de continuer d'avancer, combien auraient laisser tomber, se laissant engluer dans une relation vouée à l'échec. Se mettre à nue de la sorte et se remettre en question pour redémarrer quelque chose c'est une qualité rare, tu dis que c'est lui qui t'y a poussée, moi je pense qu'il t'a juste obligée à anticiper un peu.
    Je te souhaite de trouver "l'autre" qui te convienne, car tu me sembles bien trop entière et généreuse pour rester seule. Tu as tes enfants et tes animaux mais ça n'est pas pareil...
    Je te souhaite plein de moments de bonheur dans cette nouvelle vie qui commence black smileys 6
    Amicalement.
    17
    Vendredi 9 Octobre 2009 à 19:20
    Prune Branchesetbosq
    C'est marrant , en te lisant , ce monsieur me devient presque sympathique ...ça devait pas être de la tarte la vie conjugale pour lui non plus ...  Vous avez fait un bout de chemin ensemble , tu as grandi , lui aussi ...Il n'y a personne à mépriser - c'est Churchill qui disait : " le succés , c'est d'aller d'échec en échec " , non ?  Alors : Très belle nouvelle vie à tous deux - chacun de votre côté ! plein de joie pour toi , dont j'admire , outre les dons , l'énergie et le courage !
    18
    Vendredi 9 Octobre 2009 à 20:24
    michelle bosviel
    Et oui, tu t'es mis à poil! et bien, je pense que cela fait du bien de temps en temps. Et puis je pense que ton histoire  avec CB, même si ce fut une aventure difficile, n'a pas été vaine car de ces années , tu as muri et trouvé un sens nouveau à ta vie. Tu as évoluée! tout ce qui ne nous tue pas nous fait évoluer et grandir. Amitiés
    19
    Samedi 10 Octobre 2009 à 09:22
    Prune Branchesetbosq
    Parole de sagesse du jour : ch'est bien plus fachile de donner des concheils de chagesse aux copines , que de ch'en donner à choi-même  ... meuh ça vient petit à petit .Bisous , et belle journée ! je vais aller voir si les champignons ont commencé à pousser ...
    20
    puce l
    Samedi 10 Mars 2012 à 21:38
    puce															l
    et bien en voilà une chose de faite !
    j' ai  grand plaisir de te voir dans cet etat, et je pense que tu as bien commence a ranger tous les moments d' il ya  2 ans ou nos paroles raisonnaient dans le vide ;
    vu ta personnalite exterieure , tu as pris une belle claque dans la gueule et + encore ce n' etait pas une bonne periode mais regardes la vie est belle , le soleil brille et brillera encore , faut regarder de l' avant sans se retourner et le vent nous pousse
    il est quand meme surprenant de voir des gens travaillant au sein des enfants ne sont pas patientes ,.........pourquoi ?  ..........tout simplement ,  on veut le mieux pour eux
    la vie est faite d' episodes plus ou moins brillants mais qui nous boustent
    allez en avant les Cevennes .............!!!!
    bisous
    21
    puce l
    Samedi 10 Mars 2012 à 21:38
    puce															l
    absolument pas , c' est grace a ta volonte
    22
    eLeF l
    Samedi 10 Mars 2012 à 21:38
    eLeF															l
    J'aurai au moins tout autant à te repondre que ce que tu viens d'ecrire. au passage, rapidement deux pensées:

    la premiere c'est qu'il me semble que cet homme n'etait là que pour te mener là où tu es aujourd'hui. mais c'est hallucinant cette desertion!

    apres reflexion, je me dis que dans ce chemin d'erreurs, que tu evoques avec une lucidité mordante, par exemple, integrer la maison de l'epouse et mere defunte ce qui permettait à sa fille de ne pas t'accepter presque legitimement, plus celle de la raison devant la passion, bref, il n'empeche que tu l'as sorti de ses fantomes, et que lui a offert une liberté qu'il s'est empressé de transformer en envol. mais en meme temps tu t'es deposée là où tu n'aurai jamais eu le courage de venir t'installer seule, et souvent à te lire je te trouve bien meritante, ça me parait bien lourd, mais tu y est et en plus tu sembles y etre bien. quelque part tu le lui dois!..  non?

    j'aurai trois livres à ecrire sur l'image de la femme seule dans le sud est, et enplus moi j'etais une femme seule accomplie et epanouie, et artiste, etc...

    et donc

    soudain ça m'a percuté: mais enfin j'ai vecu ça aussi!!!

    par deux fois figures toi, ni meme contexte ni meme histoire, mais le plan de l'abnegation, le moment ou je me suis dis "ok, ça ne marche pas vraiment, il y a pleins de choses redibitoires, au pied c'est pas le pieu, mais tant pis il vaut mieux tenter un bonheur aleatoire, croire que c'est salvateur,tout ça"

    et pof! je te le donne en mille, c'est lui qui bouge!

    alors transcendéepar cette revelation suite à ton article, j'en fais part à mon compagnon, qui a pour explication qu'il n'y a rien de pire que le vide, et que meme ce qui n'est pas verbalisé peut exister, qu'ils peuvent avoir un minimum d'intuition, nan mais!!!

    et depuis je m'interroge qu'est ce qui a pu faire dans mon attitude suite à ma decision d'abnegation qui ait rendu la relation impossible?!!!

    mais sinon le temps etant passé, sa vexation aussi, je n'ai jaamis rien regretté de ces histoires qui n'etaient pas la bonne, heureusement qu'elles ont cessées.

    sinon moi aussi j'ai travaillé pour un boite de pub à Aix, juste 9 mois,  apres moi, la boite s'est mise à l'impression numerique finalement!

    bon beaucoup de choses à dire encore mais pas maintenant? je suis contente que tu ai l'air d'aller mieux. l'urticaire s'estompe?
    23
    eLeF l
    Samedi 10 Mars 2012 à 21:38
    eLeF															l
    C'était chez tecnic'pub, j'ai ete leur dernier peintre!... c'est cool pour les potes de Lozere.

    nous ne sommes jamais allés au Canada mais nous avions le meme fantasme, depuis qu'on eu l'occasion de beaucoup observer les loups en captivité on a un peu defantasmés...

    24
    Uschi
    Samedi 10 Mars 2012 à 21:38
    Uschi
    Je te souhaite beaucoup de bonheur pour l'avenir.
    Je te souhaite une belle rencontre, une vraie, une qui dure, une qui fait boum boum au coeur.
    Bisous. Uschi.


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