• Un cadeau quand même ....

    Alors que rien ne va plus au niveau finances :
    - travaux lourds et indispensables à entreprendre au plus vite, car mon alimentation en eau est ... aérienne, et que bientôt, je vais sucer des glaçons, et il y a 200 mètres de tranchées à faire sur 30 mètres de dénivelé.
    - 5 stères de bois qui  arrivent demain soir.
    - tout le matos TV à remplacer suite aux orages et l'assurance qui ne prend pas en charge sans factures, or je ne les ai pas, et de toutes façons, il y a 400 euros de franchise.
    - l'avocat à payer pour le divorce et pour le procès de voisinage.
    - l'attente de la communication du délibéré du juge, que si ça se trouve, il va nous tomber 7000 euros de dommages et intérêts à payer.
    - l'embrayage du Free qui a pêté hier, remorquage et dépannage, ça va me coûter un oeil, vu le prix des pièces Land Rover.
    - facture d'eau qui est arrivée hier : 500 m3, soit 10 fois plus que la normale, sûrement dû à mes problèmes de pression et aux coups de bélier qui vont avec qui font avancer  le compteur tout seul ! Yes but, maintenant, il faut que je négocie une éxonération partielle de la facture auprès du maire, or vu que j'étais sur la liste concurrente aux Municipales, je pense que la négo va être rude ....

    .... Ce matin, aux aurores, je décide, alors que je repoussais ce moment depuis plusieurs jours, d'aller voir mes comptes en ligne, pour constater l'étendue des dégâts et tâcher de trouver des solutions en faisant des virements internes improbables.

    Or, mon compte courant était approvisonné, et largement !
    En rentrant dans les détails, j'ai vu deux virements conséquents à la date du 15 Octobre, mon anniversaire : c'était deux remboursements de frais d'hospitalisation, de séjour et peut-être d'obsèques de mon père, que sa mutuelle m'a versés, sans m'en avertir.

    Cette année, il n'a finalement pas oublié mon anniversaire.

    On a pris cette photo, avec les enfants, la dernière fois qu'on l'a vu ensemble six jours avant sa mort. Moi je l'ai revu une fois en coup de vent, le mercredi suivant.

    Ca doit s'appeler l'effet rebond, je m'y attendais un peu : j'ai peu pleuré à son décès, mais je savais que je ne pourrais faire l'économie de la douleur qui me rattrape en ce moment.

    Sortez les serpillères, les gens, car je sens que je vais réussir à faire déborder le ruisseau, toute seule, comme une grande ...



     See you later alligator





                                                                                                              

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