Comme tu le sais peut-être, avant de me transformer en anachorète cévenole, j'ai eu - oui, oui ! - une vie sociale assez trépidante. Il ne se passait pas une semaine sans que j'aille au cinéma, au théâtre, à l'opéra (j'étais abonnée à Garnier, l'Odéon, Aubervilliers ....), aux concerts rock (ayant travaillé pour NRJ et Canal+, je pense avoir assisté en tant qu'invitée à tous les concerts rock que Paris a reçus à cette période), mais aussi classiques, j'allais parfois à Pleyel. Même les salles de sport  attiraient quelquefois mes pas, de Rolland Garros à Bercy en passant par le Parc des Princes. Cependant, il reste un type de spectacles qui n'a pas eu mes faveurs à l'époque : la danse classique.

 

Avec la sortie de Black Swan, j'ai été prise d'une inextinguible  envie d'admirer en direct live des danseurs de ballet. Ni une ni deux, je me renseigne et j'apprends qu'une troupe se produit tout près de chez moi (nous ne sommes après tout qu'à une heure de Montpellier et de Nîmes et le Théâtre d'Alès est une scène nationale).

 

Et là, j'ai eu le souffle coupé, j'ai pu assister, assise au premier rang, à un pas de deux inoubliable entre deux danseurs d'une grâce et d'une puissance qui m'ont littéralement transportée. J'ai réussi à voler quelques clichés. Regarde .... regarde la parfaite synchronisation  des membres des deux danseurs étoiles. Admire leurs regards si remplis de passion qu'on  croirait presque en l'amour. Vois ses corps qui ondulent en rythme jusqu'à la révérence finale.

 

 

Franchement, respect !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

See you later alligator