La grève a été aujourd'hui extrêmement suivie, y compris dans des contrées reculées de nos belles régions. Notre envoyé spécial dans les Cévennes a accompagné en direct la marche de protestation de grèvistes en colère.

 

"Eh bien oui, David, je suis en direct d'un petit village des Cévennes où bravant le froid, un groupe de protestataires s'est rassemblé aujourd'hui pour  ... euh ... protester.

 

 Comme d'habitude, nous avons un léger désaccord entre les chiffres avancés par les syndicats et ceux de la police. La police prétend que le cortège était formé de 5 grévistes et demi et publie ces images pour étayer ses conclusions

 

 

alors que les organisations syndicales assènent fièrement le nombre de 8, répliquant à la police que certains manifestants s'étaient dispersés pour aller casser du sanglier du piquet de grève, mais qu'ils étaient bel et bien là.

 

Quoi qu'il en soit; la manifestation a été très active : aux cris de "Putain sont où aujourd'hui les sangliers", "rendez-nous les RASED", le cortège s'est ébranlé sur un rythme très soutenu. Certains n'ont pas hésité à mouiller leur chemise

 

 

 

alors que d'autres, au grand scandale des sangliers des passants, ont osé se pâvaner nus.

 

 

 Nul doute que l'objectif était de choquer afin d'attirer l'attention, voire la compassion des sangliers de l'opinion publique.

 

D'autres encore ont symboliquement marqué leur désapprobation envers le plan ministériel en adoptant une position non équivoque.

 

 

Nous avons entendu cet individu déclarer : "font ch...er ces sangliers" "Nous refusons de céder à la pression". D'après une source bien informée mais qui a souhaité rester anonyme, il semblerait que le protestataire soit le même que celui qui mouillait sa chemise, un ancien aristocrate anglais qui a depuis peu rallié les rangs des prolétaires cévenols.

Quelques incidents sont à déplorer : à l'approche du ministère, les manisfestants se sont déchaînés et ont mis les locaux à sac. Il est à craindre que le ministre ne doive trouver d'urgence un nouveau logement pour la nuit.

 

 

Le retour a été également très violent, puisque le cortège a croisé au tournant d'un chemin, au croisement de deux artères principales, un setter anglais avec son maître le chasseur un piquet de grève brandissant une matraque  avec son pittbull , et le sang de l'ex lord anglais n'a fait qu'un tour : il a attaqué sans pitié le setter le pittbull, si bien que le chasseur le piquet de grève a pointé son fusil a levé sa matraque  sur lui. Il a fallu tout le courage, la folie et la rage de l'organisatrice de la manifestation, qui dans un combat mêlant le sumotori, le rugby  et la lutte, s'est aplatie sur le jeune lord afin de le protéger d'une baston éventuelle et de lui en coller une de première  en le tirant loin du setter pittbull qui est parti, indemne, avec le chasseur le piquet de grève.

"Nous regrettons ces scènes d'une insoutenable violence" nous a déclaré l'organisatrice. "Nous ferons désormais en sorte de calmer ce con de chien de tempérer les ardeurs de notre fougueux leader en le tenant en laisse en l'entourant d'un cordon protecteur pour lui et pour les autres. La police a plus tard été interrogée sur cet incident. L'inspecteur Jacky a été formel : de toutes façons ce chasseur piquet de grève n'avait rien à faire sur les lieux de la manifestation !

 

Je vous rends l'antenne, David, car l'organisatrice de la manifestation, ne souhaite plus s'exprimer ce soir. A vous les studios"

 

                                                                                                                                          See you later alligator