Encore une belle journée d'automne, passée en grande partie au jardin avec les chiens, le nez en l'air pour attraper le moment insaisissable quand les arbres passent du vert criard de l'été au vert fatigué des prémices de l'hiver, ou les yeux perdus dans le dernier Marian Keyes, les pensées vagabondes et souvent moins roses que les feuilles de la vigne vierge ....

 

(Si, si .... ils sont là tous les huit ! Faut bien chercher !)

 

(Le potager dont je suis encore remontée, vendredi les bras chargés de concombres, courgettes, aubergines, tomates, deux bons kilos de haricots, les derniers : il faudra bientôt arracher et attendre, en serrant les dents, la renaissance du printemps.)

 

 

 

Et puis, une apparition, les bras chargés de cahiers, crayons, gommes ! Chouette ! Un devoir de maths sur lequel ma Princesse calle et dans lequel je vais pouvoir me plonger avec délectation, les neurones frétillants, jongler avec les équations, les fonctions, les limites, les démonstrations par récurrence et jubiler de pouvoir encore résoudre sans trop de mal les devoirs de Terminale S jusqu'à en déceler, en feignant une colère indignée, les erreurs d'énoncé !

 

 

Un p'tit câlin avec le gone pour se donner du courage  ! Ces deux-là s'aiment d'un amour fou !

 

 

 

Je dédie cet article à tous ces malheureux léonbergs qui ont pataugé toute la journée sous la pluie à la Nationale d'Elevage de la race, plutôt que de courir librement dans leur jardin, une forêt, un rang de vignes, un champ déserté .... Heureusement, chaque année, il y en a de moins en moins . Hi Hi Hi !!!! Puce! Gros bisous ! Va te sècher et prendre un grog bien chaud !

 

 

Edit de fin de journée : Puce vient de rentrer de Cluny .... pour trouver Papyrus, grand-père d'Uby, mort dans son panier. Et merde .... 

Salut Papyrus, tu es le Chinois qui m'a fait aimer tous les Chinois ...

 

See you later alligator