Je republie car j'ai publié par erreur toute à l'heure ! Du coup, j'ai perdu vos commentaires laissés précédemment .... si c'était un effet de votre bonté de me les remettre, car je n'ai même pas eu le temps de les lire avant que ma connection ne me joue des tours ! 

 

 

 

6h30, le réveil sonne, 1heure et demie plus tôt que mes dimanches matins habituels . Car ce n'est pas un dimanche matin habituel et je me lève avec des sentiments mitigés. Comme toujours me diras-tu, et tu n'auras pas tort, car il y a peu de décisions importantes de ma vie que je ne prenne sans me gâcher le moment en me répétant que je fais une bêtise ….

Avais-je besoin de prendre un huitième chien, alors que je m'étais dit qu'au fur et à mesure qu'ils partiraient, je réduirais mon cheptel afin de retrouver un peu de liberté …. Mais la liberté, pour en faire quoi, finalement ? Il reste les chevaux, les petits chinois qui sont là pour un moment, les chats, le mas que je n'arrive pas à quitter sans une boule d'angoisse au creux du ventre. Ma liberté, elle est dans ma tête, où parfois il n'y a pas de chiens, de chevaux, de chats. Mais rarement.

Bref, le départ fut chaotique …. je cherchais et ne trouvais pas tout ce dont j'avais besoin pour le voyage (lunettes, collier, laisse, clés, appareil photo ….), Viviane me suivait pas à pas et trouvait tout ce que je cherchais sans le trouver. Dans la voiture, je me débrouille pour faire tomber une pièce de la prise du GPS dans l'allume cigare, court-circuit, le fusible pète, plus de GPS (ça c'était pas grave), plus de radio, plus enquiquinant vu la longueur du voyage. J'ai branché les écouteurs de mon Nokia et j'ai hurlé une partie du voyage avec Queen, Santana, Level 42 …. pour faire baisser une partie de la tension.

Et puis, lorsque nous sommes arrivées à la Citadelle d'Hermance, tous mes doutes se sont effacés, laissant la place à un seul regret : pourquoi n'avais-je pas AUSSI pris un bébé vache que j'aurais appelé Guignol ?????????? On a craqué au premier regard, tu penses bien ! Et puis avec la tornade Puce, pas trop le temps pour les états d'âme. Elle avait invité son amie Dominique qui me fait pleurer de rire chaque fois que je la vois avec son humour toujours bien affûté et qui tombe toujours au bon moment, Arlette et Chantal les maîtresses de MA princesse Biao Ming, pour qui j'ai eu un gros pincement au coeur, car s'il y avait eu des femelles dans la portée de Gnafron, elles auraient pris une petite soeur, leur grosse Perle les ayant quitté il y a quelques mois, Bernadette qui a une fille et une petite fille de Sasha, mon gros à moi et qui a eu le temps de faire la connaissance du père de Sasha en Juillet dernier lors d'une visite dans les Cévennes, Virginie qui a des léos de chez Puce et je j'avais rencontrée déjà en expo …. Oui, que des nanas, avec ma Viviane chez qui j'ai vu un sourire accrochée aux lèvres toute la journée !

Un bémol, qui n'en était pas un, mais qui m'a foutu un gros coup de blues : Volga, la fille de Sasha, est son sosie craché (au niveau de la tête), d'autant que c'est une très imposante femelle et qu'elle peut passer facilement pour un mâle. Quand je l'ai vue, j'ai eu quelques secondes de confusion. Ca m'a fait comme dans ce rêve récurrent où ma mère est vivante, rescapée de ce cancer : dans le rêve, je la retrouve avec ce sentiment bizarre qu'elle devrait être morte, mélangé à la joie qu'elle ne le soit pas, pour me réveiller, au petit matin, effondrée à nouveau d'apprendre que ce n'était qu'un rêve … En quelques secondes, il s'est passé la même chose, avec Volga : une joie immense procurée par sa vue que mon cerveau n'a pas eu le temps d'analyser : « c'est Sasha, il n'est pas mort ! » suivie dans la seconde d'après par la réalisation de mon erreur, et par les larmes. Viviane a été très touchée aussi.

Et puis il a fallu partir … J'avais bien sûr oublié une gamelle d'eau, le collier était trop petit … heureusement Super Puce a réparé mes oublis, et a dit au revoir à son Gnafron comme un vrai petit soldat. Mais je sais bien qu'à l'intérieur, quoi qu'elle en dise, c'était une autre histoire ….

Le voyage a été long, il n'a pas dormi mais il a été sage, attendant la pause pipi sur une aire d'autoroute pour se soulager. Et dans la voiture, on a assisté à deux phénomènes étranges : le premier, c'était une logorrhée de l'adverbe « trop » répété à l'envi par la conductrice et la passagère et suivi d'une myriade d'adjectifs parmi lesquels nous retiendrons : mignon, trognon, craquant, beau, gentil, adorable, kiki, mimi …. Le deuxième phénomène, plus étrange encore, concernait plus particulièrement les zygomatiques qui répondant à un réflexe purement reptilien se contractaient systématiquement dès que le regard se posait sur Gnafron accrochant un sourire béat sur le visages des susdites deux-pattes !

Tout va bien, à la maison, avec la meute …. Je te raconte ça dans un autre article !

 

Et c'est parti pour les photos ! En vrac, pas rangées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir, les bébés vaches ont aussi quitté leur première maison. Ce sera bien vide à la Citadelle d'Hermance.

 

 

See you later alligator