•  

    Les soldes ont commencé aujourd'hui.


    Viviane les fait d'habitude avec sa copine, mais comme elle est déjà partie en vacances, elle a condescendu à ce que je l'accompagne. Laurent est venu aussi, mais lui, une fois lâché en ville, il joue les cavaliers seuls.

     

     

    Nous voilà donc, entre filles, errant de magasin en magasin, sous un soleil de plomb, jouant des coudes au milieu d'une foule que rien n'arrêtait. Rude expérience. Pas le soleil, mais le nombre hallucinant de miroirs que j'ai été amenée à croiser aujourd'hui qui me renvoyaient l'image d'une femme qui avait un vague air de famille avec celle que je suis mais que j'avais du mal à reconnaître : plus vieille, plus mal fringuée, plus petite, comme plus ramassée, plus grisonnante et surtout plus GROSSE, beaucoup plus GROSSE que l'image mentale que me renvoie le miroir de mes illusions .

    battle-of-the-bulge.jpg

     

    J'ai pris soin de détourner le regard, afin de garder suffisamment le moral pour continuer à fouiller dans les fringues de djeun's comme si de rien n'était.

    A un moment, Viviane traînant dans un magasin d'accessoires, je file dans le magasin de fringues d'en face, en lui donnant rendez-vous là-bas. Je me serais bien payée une robe après tout, histoire de compenser la furieuse envie de glace à l'italienne vendue à chaque coin de rue. J'entre, je tourne, je vire et je repère celle-là : une petite robe à volants, légèrement smokée, avec un bustier à bretelle, d'un bel imprimé à pois. Pas trop longue, ça m'écrase, pas trop courte, mes cuisses n'étant pas montrables.

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    Je cherche ma taille. Avant ma taille, c'était 40 ou 42 aux hanches, 38 à la taille et 40 aux épaules. Pas facile de s'habiller ! Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux : c'est 42 partout, et parfois un peu plus … mais la plupart de mes fringues sont en 42. Donc je prends le 42 sur le cintre, applique la robe contre moi pour en tester la longueur et la largeur, estime que tout va bien, m'apprête à la payer, mais décide finalement, Viviane ne se montrant pas, de l'essayer quand même.

    Une vendeuse m'accompagne dans une cabine. Je déteste. J'aime bien qu'on me fiche la paix quand j'essaie des fringues. J'entre, me déshabille et décroche la robe de son cintre. Le miroir de la cabine a été intransigeant. A la maison, les quelques fois où je me regarde, je prends du recul dans ma chambre ce qui a l'avantage de me faire paraître plus petite. C'est physique, mathématique, optique : plus l'objet regardé l'est de loin, plus il paraît petit. Et vice versa. Le spectacle est hideux. Je confronte ce que je vois dans le miroir à la petite, toute petite, robe à pois et je commence à développer de sérieux doutes dans un coin de mon inconscient. Ma détermination (légendaire) prend le dessus : ne nous fions pas aux apparences, une fois passée, la petite robe sera du plus bel effet.

    J'ouvre la courte, TRES courte, fermeture éclair et passe la robe par mon cou. Enfin, essaie de passer ma robe par mon cou, car en fait, ça passe pas, ça reste coincé aux épaules. Qu'à cela ne tienne, ça doit être le genre de robe qui s'enfile par le bas. Ou pas. Ça bloque aussi, et même pas au cul, bien avant, juste au dessus des genoux. Bon, il faut que je réessaie par le haut, j'ai dû mal m'y prendre la première fois. Ça coince. Saleté. Y a pas de raison. JE FAIS DU 42 ET C'EST DU 42 ! J'insiste. Millimètre par millimètre, je réussis à la faire glisser le long de mon buste, puis de la bouée qui me sert de taille et enfin de mes cuisses.

     

    Tout simplement grotesque.

     

    Tout déborde et j'ai du mal à respirer tellement je suis esquichée là-dedans.

     

    chat-obese.jpgComment, comment, comment ai-je pu me laisser aller à ce point ? Comment ai-je pu regarder mon corps se transformer ainsi sans décider d'y mettre rapidement le oh là. Comment ai-je pu ainsi m'aveugler et ne pas voir plus tôt ce que je suis devenue ?

     

     

    Dépitée, écœurée, honteuse, vaguement déprimée, je commence à retirer la petite robe à pois. Je commence … et je m'arrête. Car je n'y arrive pas. J'ai beau me dandiner dans tous les sens, malgré l'exiguïté de l'endroit, la robe refuse de se laisser enlever. Je commence à paniquer. Ce n'est pas une question de fermeture éclair fermée, puisque justement elle était restée, et pour cause, ouverte. Je rentre tout, le ventre, les fesses, je serre les jambes et fais une nouvelle tentative. Rien. J'essaie de respirer calmement pour me décontracter, mais c'est difficile, car je te rappelle que mon thorax est comprimé dans le tissu. Troisième tentative : je replie les volants sur eux-mêmes et les remonte sur mon ventre. C'est pire, car la robe se transforme alors en un t-shirt bouffant et encore plus serré autour de ma taille et de mes seins. Seins qui en profitent pour se faire la malle de mon soutien-gorge, fatigués d'être ainsi escagassés par une triple épaisseur de tissu. Les bretelles de la robe se vrillent, refusant de glisser sur mes épaules.

    Je suis prisonnière de la robe : à moitié étranglée par les bretelles, ensevelie sous les volants, entaillée par la fermeture éclair, étouffée par les petits pois. Je suis seule, dans une cabine d'essayage, les cuisses et les seins à l'air, le buste enveloppé dans une camisole de force à pois qui semble se resserrer un peu plus à chacune de mes protestations.

    Je n'y arriverais pas seule. Viviane ne sait pas que je suis dans cette cabine. Dehors, il n'y a que la vendeuse et un millier de clientes minces, jeunes et belles qui attendent la place. L'idée de leur offrir cette vision de moi-même m'est insupportable.
    Je donne la dernière secousse, celle du désespoir, et dans un grand craquement, je finis pas me libérer du monstre tentaculaire.

     

    Vite je me rhabille, ramasse la bête inconsciente qui gît à mes pieds pour l'inspecter : bretelles pétées, fermeture éclair, beaucoup trop courte, bien rallongée pour le coup !

    Il faut maintenant passer le péage de la vendeuse, que j'entends, dans le couloir, ranger les vêtements des autres clientes. Avec un peu de chance, je vais pouvoir l'éviter.

     

    Je sors.

    Elle est là.

    Elle m'attend.

     

    Il est vrai qu'un quart d'heure d'essayage pour une seule robe, ça commençait à paraître suspect. Sans compter les râles de frustration et d'effort que je n'ai pas dû manquer d'émettre ...

    • Vous la prenez ?

    • Euh …. non ….. je crois qu'elle taille légèrement trop petit.

    Et comme, sans bretelle, la robe que je lui tends, tombe immédiatement de son cintre, je bégaie en m'enfuyant :

    • D'ailleurs, je crois que quelque chose s'est décousu ….

    Dans ses yeux, j'ai lu tout le mépris du monde. Grosse vache, pensait-elle, tu ne peux pas prendre des vêtements à ta taille !

    MAIS C'EST MA TAILLE ! (enfin peut-être pas …)


    Mortifiée, je suis sortie du magasin, sans attendre Viviane. J'avais l'impression que toutes ces femmes qui peuvent s'habiller sans avoir à livrer une partie de catch me suivaient du regard dans un silence glacial. Je suis allée au coin de la rue. J'ai regardé les gens acheter et manger des glaces à l'Italienne en me répétant, comme un mantra : ça t'apprendra, ça t'apprendra…


    Alors tu vois MiC, ce régime, même s'il doit me rendre vulgaire, irascible, méchante, injuste, acariâtre et conne, tant pis, je le ferai jusqu'au bout ! Et si je dois fléchir, il suffira que je souvienne de l'humiliation d'aujourd'hui.


    Et je retournerai dans ce magasin, m'achèterai cette robe en 40, en leur criant «Big mistake, huge ! »

    Pretty-Woman_l.jpg

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    Les soldes ont commencé aujourd'hui.


    Viviane les fait d'habitude avec sa copine, mais comme elle est déjà partie en vacances, elle a condescendu à ce que je l'accompagne. Laurent est venu aussi, mais lui, une fois lâché en ville, il joue les cavaliers seuls.

     

     

    Nous voilà donc, entre filles, errant de magasin en magasin, sous un soleil de plomb, jouant des coudes au milieu d'une foule que rien n'arrêtait. Rude expérience. Pas le soleil, mais le nombre hallucinant de miroirs que j'ai été amenée à croiser aujourd'hui qui me renvoyaient l'image d'une femme qui avait un vague air de famille avec celle que je suis mais que j'avais du mal à reconnaître : plus vieille, plus mal fringuée, plus petite, comme plus ramassée, plus grisonnante et surtout plus GROSSE, beaucoup plus GROSSE que l'image mentale que me renvoie le miroir de mes illusions .

    battle-of-the-bulge.jpg

     

    J'ai pris soin de détourner le regard, afin de garder suffisamment le moral pour continuer à fouiller dans les fringues de djeun's comme si de rien n'était.

    A un moment, Viviane traînant dans un magasin d'accessoires, je file dans le magasin de fringues d'en face, en lui donnant rendez-vous là-bas. Je me serais bien payée une robe après tout, histoire de compenser la furieuse envie de glace à l'italienne vendue à chaque coin de rue. J'entre, je tourne, je vire et je repère celle-là : une petite robe à volants, légèrement smokée, avec un bustier à bretelle, d'un bel imprimé à pois. Pas trop longue, ça m'écrase, pas trop courte, mes cuisses n'étant pas montrables.

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    Je cherche ma taille. Avant ma taille, c'était 40 ou 42 aux hanches, 38 à la taille et 40 aux épaules. Pas facile de s'habiller ! Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux : c'est 42 partout, et parfois un peu plus … mais la plupart de mes fringues sont en 42. Donc je prends le 42 sur le cintre, applique la robe contre moi pour en tester la longueur et la largeur, estime que tout va bien, m'apprête à la payer, mais décide finalement, Viviane ne se montrant pas, de l'essayer quand même.

    Une vendeuse m'accompagne dans une cabine. Je déteste. J'aime bien qu'on me fiche la paix quand j'essaie des fringues. J'entre, me déshabille et décroche la robe de son cintre. Le miroir de la cabine a été intransigeant. A la maison, les quelques fois où je me regarde, je prends du recul dans ma chambre ce qui a l'avantage de me faire paraître plus petite. C'est physique, mathématique, optique : plus l'objet regardé l'est de loin, plus il paraît petit. Et vice versa. Le spectacle est hideux. Je confronte ce que je vois dans le miroir à la petite, toute petite, robe à pois et je commence à développer de sérieux doutes dans un coin de mon inconscient. Ma détermination (légendaire) prend le dessus : ne nous fions pas aux apparences, une fois passée, la petite robe sera du plus bel effet.

    J'ouvre la courte, TRES courte, fermeture éclair et passe la robe par mon cou. Enfin, essaie de passer ma robe par mon cou, car en fait, ça passe pas, ça reste coincé aux épaules. Qu'à cela ne tienne, ça doit être le genre de robe qui s'enfile par le bas. Ou pas. Ça bloque aussi, et même pas au cul, bien avant, juste au dessus des genoux. Bon, il faut que je réessaie par le haut, j'ai dû mal m'y prendre la première fois. Ça coince. Saleté. Y a pas de raison. JE FAIS DU 42 ET C'EST DU 42 ! J'insiste. Millimètre par millimètre, je réussis à la faire glisser le long de mon buste, puis de la bouée qui me sert de taille et enfin de mes cuisses.

     

    Tout simplement grotesque.

     

    Tout déborde et j'ai du mal à respirer tellement je suis esquichée là-dedans.

     

    chat-obese.jpgComment, comment, comment ai-je pu me laisser aller à ce point ? Comment ai-je pu regarder mon corps se transformer ainsi sans décider d'y mettre rapidement le oh là. Comment ai-je pu ainsi m'aveugler et ne pas voir plus tôt ce que je suis devenue ?

     

     

    Dépitée, écœurée, honteuse, vaguement déprimée, je commence à retirer la petite robe à pois. Je commence … et je m'arrête. Car je n'y arrive pas. J'ai beau me dandiner dans tous les sens, malgré l'exiguïté de l'endroit, la robe refuse de se laisser enlever. Je commence à paniquer. Ce n'est pas une question de fermeture éclair fermée, puisque justement elle était restée, et pour cause, ouverte. Je rentre tout, le ventre, les fesses, je serre les jambes et fais une nouvelle tentative. Rien. J'essaie de respirer calmement pour me décontracter, mais c'est difficile, car je te rappelle que mon thorax est comprimé dans le tissu. Troisième tentative : je replie les volants sur eux-mêmes et les remonte sur mon ventre. C'est pire, car la robe se transforme alors en un t-shirt bouffant et encore plus serré autour de ma taille et de mes seins. Seins qui en profitent pour se faire la malle de mon soutien-gorge, fatigués d'être ainsi escagassés par une triple épaisseur de tissu. Les bretelles de la robe se vrillent, refusant de glisser sur mes épaules.

    Je suis prisonnière de la robe : à moitié étranglée par les bretelles, ensevelie sous les volants, entaillée par la fermeture éclair, étouffée par les petits pois. Je suis seule, dans une cabine d'essayage, les cuisses et les seins à l'air, le buste enveloppé dans une camisole de force à pois qui semble se resserrer un peu plus à chacune de mes protestations.

    Je n'y arriverais pas seule. Viviane ne sait pas que je suis dans cette cabine. Dehors, il n'y a que la vendeuse et un millier de clientes minces, jeunes et belles qui attendent la place. L'idée de leur offrir cette vision de moi-même m'est insupportable.
    Je donne la dernière secousse, celle du désespoir, et dans un grand craquement, je finis pas me libérer du monstre tentaculaire.

     

    Vite je me rhabille, ramasse la bête inconsciente qui gît à mes pieds pour l'inspecter : bretelles pétées, fermeture éclair, beaucoup trop courte, bien rallongée pour le coup !

    Il faut maintenant passer le péage de la vendeuse, que j'entends, dans le couloir, ranger les vêtements des autres clientes. Avec un peu de chance, je vais pouvoir l'éviter.

     

    Je sors.

    Elle est là.

    Elle m'attend.

     

    Il est vrai qu'un quart d'heure d'essayage pour une seule robe, ça commençait à paraître suspect. Sans compter les râles de frustration et d'effort que je n'ai pas dû manquer d'émettre ...

    • Vous la prenez ?

    • Euh …. non ….. je crois qu'elle taille légèrement trop petit.

    Et comme, sans bretelle, la robe que je lui tends, tombe immédiatement de son cintre, je bégaie en m'enfuyant :

    • D'ailleurs, je crois que quelque chose s'est décousu ….

    Dans ses yeux, j'ai lu tout le mépris du monde. Grosse vache, pensait-elle, tu ne peux pas prendre des vêtements à ta taille !

    MAIS C'EST MA TAILLE ! (enfin peut-être pas …)


    Mortifiée, je suis sortie du magasin, sans attendre Viviane. J'avais l'impression que toutes ces femmes qui peuvent s'habiller sans avoir à livrer une partie de catch me suivaient du regard dans un silence glacial. Je suis allée au coin de la rue. J'ai regardé les gens acheter et manger des glaces à l'Italienne en me répétant, comme un mantra : ça t'apprendra, ça t'apprendra…


    Alors tu vois MiC, ce régime, même s'il doit me rendre vulgaire, irascible, méchante, injuste, acariâtre et conne, tant pis, je le ferai jusqu'au bout ! Et si je dois fléchir, il suffira que je souvienne de l'humiliation d'aujourd'hui.


    Et je retournerai dans ce magasin, m'achèterai cette robe en 40, en leur criant «Big mistake, huge ! »

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    El Pittbullo en conversation avec son inspectrice venue compter les élèves de l'école.

    EP : Et si ma classe ferme, vous faites quoi de moi, maintenant qu'il est trop tard pour que je participe au mouvement ?

    Inspectrice de l'Education Nationale : si votre classe ferme, on rouvre la maternelle et vous y serez transférée à titre provisoire sur l'année.

    EP : vous avez des quotas de perte dans votre circonscription ? Parce que vous êtes consciente qu'au bout de deux jours, avec moi comme maîtresse de maternelle, il y aura 3 ou 4 morts ….

    Inspectrice en soupirant : oui, je vous ai vue au travail, je le sais bien.

     

     

                                                                                              bombe_violon.jpg

     

    EP recevait dans sa classe les petits de maternelle venant visiter la grande école, conduits par leur maîtresse, Madame Gemelapaite, une femme imbue d'elle-même, critiquant la terre entière, méprisant tout ce qui n'est pas elle au point de ne jamais dire bonjour, s'étant mis tous ses collègues à dos, abhorrée par ses ATSEM.

    Quelques temps après sa visite, l'après-midi.

    Madame Gemelapaite : Joëlle (Waouh, elle connaît mon nom !), j'ai eu l'impression ce matin que tu me faisais la gueule. Mais je me suis renseignée (merci Gilles !) il paraît que tu es toujours comme ça. Donc tu ne me faisais pas la gueule ?

    EP (in petto) : connasse, pourquoi je te ferais la gueule, je ne t'ai même pas calculée tellement je te méprise aussi … (à haute voix) : je ne te faisais pas plus la gueule que toi la vingtaine de fois où je t'ai dit bonjour et où tu ne m'a pas répondu !

    Madame Gemelapaite : donc si, tu me faisais la gueule !

    EP : oui, on peut voir ça comme ça.

     

     bombe violon

     

     

    EP encore énervée raconte à ses collègues morts de rire la scène précédente. Arrive le directeur qui se trouve être le mari de madame Gemelapaite.

    EP : elle va bien ta femme en ce moment ?

    Directeur : ??????????????????????????????

    EP : parce que tu devrais la baiser plus souvent, elle serait plus détendue du slip !

     

     

    bombe violon

     

    Portail de l'école ce matin à 8h30. EP arrive. Le directeur, un autre collègue et l'intervenant en musique discutent en haut des marches.

    EP : Bonjour !

    Les autres : -----------------

    EP : ne répondez pas tous à la fois ! Moi non plus je n'ai pas envie de vous voir, mais au moins je suis polie !

     

     

     

     

    Tu l'auras compris, cher lecteur, El Pittbullo est au régime et l'ambiance est explosive!

     

     

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    El Pittbullo en conversation avec son inspectrice venue compter les élèves de l'école.

    EP : Et si ma classe ferme, vous faites quoi de moi, maintenant qu'il est trop tard pour que je participe au mouvement ?

    Inspectrice de l'Education Nationale : si votre classe ferme, on rouvre la maternelle et vous y serez transférée à titre provisoire sur l'année.

    EP : vous avez des quotas de perte dans votre circonscription ? Parce que vous êtes consciente qu'au bout de deux jours, avec moi comme maîtresse de maternelle, il y aura 3 ou 4 morts ….

    Inspectrice en soupirant : oui, je vous ai vue au travail, je le sais bien.

     

     

                                                                                              bombe_violon.jpg

     

    EP recevait dans sa classe les petits de maternelle venant visiter la grande école, conduits par leur maîtresse, Madame Gemelapaite, une femme imbue d'elle-même, critiquant la terre entière, méprisant tout ce qui n'est pas elle au point de ne jamais dire bonjour, s'étant mis tous ses collègues à dos, abhorrée par ses ATSEM.

    Quelques temps après sa visite, l'après-midi.

    Madame Gemelapaite : Joëlle (Waouh, elle connaît mon nom !), j'ai eu l'impression ce matin que tu me faisais la gueule. Mais je me suis renseignée (merci Gilles !) il paraît que tu es toujours comme ça. Donc tu ne me faisais pas la gueule ?

    EP (in petto) : connasse, pourquoi je te ferais la gueule, je ne t'ai même pas calculée tellement je te méprise aussi … (à haute voix) : je ne te faisais pas plus la gueule que toi la vingtaine de fois où je t'ai dit bonjour et où tu ne m'a pas répondu !

    Madame Gemelapaite : donc si, tu me faisais la gueule !

    EP : oui, on peut voir ça comme ça.

     

     bombe violon

     

     

    EP encore énervée raconte à ses collègues morts de rire la scène précédente. Arrive le directeur qui se trouve être le mari de madame Gemelapaite.

    EP : elle va bien ta femme en ce moment ?

    Directeur : ??????????????????????????????

    EP : parce que tu devrais la baiser plus souvent, elle serait plus détendue du slip !

     

     

    bombe violon

     

    Portail de l'école ce matin à 8h30. EP arrive. Le directeur, un autre collègue et l'intervenant en musique discutent en haut des marches.

    EP : Bonjour !

    Les autres : -----------------

    EP : ne répondez pas tous à la fois ! Moi non plus je n'ai pas envie de vous voir, mais au moins je suis polie !

     

     

     

     

    Tu l'auras compris, cher lecteur, El Pittbullo est au régime et l'ambiance est explosive!

     

     

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  • Juste parce que, quand j'écris ici, j'ai tendance à mettre un point d'honneur à tenir mes engagements, je t'annonce, lecteur, que j'ai commencé, de guerre lasse de ne pas arriver à perdre les 10 kilos pris en 3 mois au printemps 2008, le célèbre et pénible régime Dukan.

    Pas pénible parce qu'on a faim, mais pénible parce que je vais devoir me priver de fruits tout l'été.

     

     

    De glaces aussi. De Chantilly. images-9F0128--R-solution-de-l--cran-.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De gin tonic. De bière brune bien fraîche. images-9F0095--R-solution-de-l--cran-.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le reste c'est supportable.

     

                                              Objectif : - 10 kilos. femme_39.gif

     

     

     

     

     

     

     

    Je ne me supporte plus comme ça et pire encore, je ne me reconnais plus, au delà du fait que ma vie très active ici est parfois rendue encore plus pénible par ces kilos que je dois traîner, que j'ai mal aux hanches et parfois aux genoux, que j'ai de plus en plus le souffle court quand je remonte chez moi. Ca va donc au delà de considérations esthétiques. Je ne veux pas entamer ma ménopause annoncée avec un surpoids. Après, ça risque d'être pire et encore plus difficile.

    Je termine ma phase d'attaque demain et je passe en croisière jusqu'à mi-Août, puis en consolidation jusqu'en Novembre.

    C'est là que tu interviens : je te promets de te tenir au courant, y compris si je craque en route, je te demande de m'insulter copieusement dans cette hypothèse. Au cas où tu serais à ce moment-là à cours d'imagination, je te propose ci-dessous une liste d'insultes possibles dont tu pourras m'agonir jusqu'à ce que j'agonise de honte :

    • Bois sans soif !
    • Mange sans faim !
    • Cellulite sur pattes !
    • Pauvre Sissy ! Comment peut-elle supporter ça sur son dos !
    • Salut Roxanne ! Oh pardon c'est toi Joëlle ?
    • Herman Melville te connaissait-il donc ?
    • Y aura bientôt plus de place dans ton lit pour tes chats !
    • Ca tombe bien toi qui ne sais pas nager, tu as une bouée !
    • Tu es célibataire ? Oui, en même temps .....
    • Fais gaffe de ne pas tomber en haut de ta montagne, tu roulerais jusqu'en bas !
    • A ton âge, encore enceinte ?
    • On sait que tu as une mémoire d'éléphant, mais pas que !

     

    Je suppose qu'avec un peu d'imagination, tu devrais en trouver d'autres .....

     

     

     

     

    Voilà, alea jacta est ! A bientôt en direct de mes cuisses, de mon cul et de mon bide !

     

     

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  • Juste parce que, quand j'écris ici, j'ai tendance à mettre un point d'honneur à tenir mes engagements, je t'annonce, lecteur, que j'ai commencé, de guerre lasse de ne pas arriver à perdre les 10 kilos pris en 3 mois au printemps 2008, le célèbre et pénible régime Dukan.

    Pas pénible parce qu'on a faim, mais pénible parce que je vais devoir me priver de fruits tout l'été.

     

     

    De glaces aussi. De Chantilly. images-9F0128--R-solution-de-l--cran-.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le reste c'est supportable.

     

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    Je ne me supporte plus comme ça et pire encore, je ne me reconnais plus, au delà du fait que ma vie très active ici est parfois rendue encore plus pénible par ces kilos que je dois traîner, que j'ai mal aux hanches et parfois aux genoux, que j'ai de plus en plus le souffle court quand je remonte chez moi. Ca va donc au delà de considérations esthétiques. Je ne veux pas entamer ma ménopause annoncée avec un surpoids. Après, ça risque d'être pire et encore plus difficile.

    Je termine ma phase d'attaque demain et je passe en croisière jusqu'à mi-Août, puis en consolidation jusqu'en Novembre.

    C'est là que tu interviens : je te promets de te tenir au courant, y compris si je craque en route, je te demande de m'insulter copieusement dans cette hypothèse. Au cas où tu serais à ce moment-là à cours d'imagination, je te propose ci-dessous une liste d'insultes possibles dont tu pourras m'agonir jusqu'à ce que j'agonise de honte :

    • Bois sans soif !
    • Mange sans faim !
    • Cellulite sur pattes !
    • Pauvre Sissy ! Comment peut-elle supporter ça sur son dos !
    • Salut Roxanne ! Oh pardon c'est toi Joëlle ?
    • Herman Melville te connaissait-il donc ?
    • Y aura bientôt plus de place dans ton lit pour tes chats !
    • Ca tombe bien toi qui ne sais pas nager, tu as une bouée !
    • Tu es célibataire ? Oui, en même temps .....
    • Fais gaffe de ne pas tomber en haut de ta montagne, tu roulerais jusqu'en bas !
    • A ton âge, encore enceinte ?
    • On sait que tu as une mémoire d'éléphant, mais pas que !

     

    Je suppose qu'avec un peu d'imagination, tu devrais en trouver d'autres .....

     

     

     

     

    Voilà, alea jacta est ! A bientôt en direct de mes cuisses, de mon cul et de mon bide !

     

     

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  • Certains de mes lecteurs un peu plus récents, dont la charmante Stéphanie, semblent un peu perdus au milieu de ma ménagerie. Je lui ai donc promis un récapitulatif complet. Et compte tenu du nombre, je te prierai expressément de m'en être immensément reconnaissant (e) car ça ne va pas se faire en deux temps trois mouvements cet état des lieux là.

     

    Alors voilà, on commence par les chiens.

     

     

    J'ai quatre léonbergs :

     

     Roxanne, 10 ans et demi 

    2008 (3) 

     

    Sasha, 9 ans

    121209 (12)

     

    Love, 7 ans, fille de Roxanne

    CUJO (7)

     

    Brett, 4 ans

    brett

     

    J'ai deux chinois nus :

     

     Uby, 7 ans

     mes-images-4_1179.jpg

     

     

    son fils Baker 4 ans

    026--R-solution-de-l--cran-.jpg

     

     

    J'ai deux chinois poilus :

     

     

     Lapin, la fille d'Uby, 4 ansblanc (21)

     Bobo, le fils d'Uby, 4ans110309--7---R-solution-de-l--cran-.JPG

     

     

    Quant aux chats, ils sont  13  à la maison, et deux chattes sauvages dans le jardin (plus les mâles entiers de passage !) :

     

     

    Grisou, 13 ans, castré,le seul qui ne soit pas de la famille de Bergamote

    images6F0008--2---800x600-.jpg

     

     

     Bergamote, 7 ans, mère de nombreuses portées, récemment stériliséebergamotte-glace.jpg

     

    Diabolo, castré, 6 ans, neveu de Bergamote

     

    DSCF0223--Resolution-de-l-ecran-.JPG 

     

     

    Lee, 3 ans, fille de Bergamote

    chatons lee 15 jours (35) [Résolution de l'écran]  

     

     Numerobis, Tibiscuit et Coryza, 3 ans, soeurs, petites-filles de Bergamote, toutes trois stériliséesGARDEN PARTY (3)

    port-e-deux-soeurs-280508--8---R-solution-de-l--cran-.jpg 

     

    Tritri, handicapée, 2 ans, fille de BergamoteDSCF0095 [Résolution de l'écran] 

     

    Bidule, 3 mois aujourd'hui, fils de Tritri

    bidule&bidulina (3)

     

     

    Trybis, Groux, Peluchon, 1 an et demi, enfants de Bergamote, tous stérilisés.

    out of africa (10)

     mise bas tritri (3)

    promenade avec trybis 100210 (4)

     

     

    Alice, bientôt 1 an, stérilisée fille de Bergamote

    DSCF0088 [Résolution de l'écran]

     

     

     

    Mes princesses :

     

     

     Sissy, pure sang Lipizzan, 5 anssissy 3 ans et demi

     

     

    Caramel, 12 ans

    GARDEN PARTY (4)

     

     

    Et last but not least deux grandes bêtes qui prennent beaucoup de place, 16 et 18 ans, tous deux entiers  :

     

     311209 (12)

     

     Alors, Steph ? Heureuse ?

     

     

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  • Certains de mes lecteurs un peu plus récents, dont la charmante Stéphanie, semblent un peu perdus au milieu de ma ménagerie. Je lui ai donc promis un récapitulatif complet. Et compte tenu du nombre, je te prierai expressément de m'en être immensément reconnaissant (e) car ça ne va pas se faire en deux temps trois mouvements cet état des lieux là.

     

    Alors voilà, on commence par les chiens.

     

     

    J'ai quatre léonbergs :

     

     Roxanne, 10 ans et demi 

    2008 (3) 

     

    Sasha, 9 ans

    121209 (12)

     

    Love, 7 ans, fille de Roxanne

    CUJO (7)

     

    Brett, 4 ans

    brett

     

    J'ai deux chinois nus :

     

     Uby, 7 ans

     mes-images-4_1179.jpg

     

     

    son fils Baker 4 ans

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    J'ai deux chinois poilus :

     

     

     Lapin, la fille d'Uby, 4 ansblanc (21)

     Bobo, le fils d'Uby, 4ans110309--7---R-solution-de-l--cran-.JPG

     

     

    Quant aux chats, ils sont  13  à la maison, et deux chattes sauvages dans le jardin (plus les mâles entiers de passage !) :

     

     

    Grisou, 13 ans, castré,le seul qui ne soit pas de la famille de Bergamote

    images6F0008--2---800x600-.jpg

     

     

     Bergamote, 7 ans, mère de nombreuses portées, récemment stériliséebergamotte-glace.jpg

     

    Diabolo, castré, 6 ans, neveu de Bergamote

     

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    Lee, 3 ans, fille de Bergamote

    chatons lee 15 jours (35) [Résolution de l'écran]  

     

     Numerobis, Tibiscuit et Coryza, 3 ans, soeurs, petites-filles de Bergamote, toutes trois stériliséesGARDEN PARTY (3)

    port-e-deux-soeurs-280508--8---R-solution-de-l--cran-.jpg 

     

    Tritri, handicapée, 2 ans, fille de BergamoteDSCF0095 [Résolution de l'écran] 

     

    Bidule, 3 mois aujourd'hui, fils de Tritri

    bidule&bidulina (3)

     

     

    Trybis, Groux, Peluchon, 1 an et demi, enfants de Bergamote, tous stérilisés.

    out of africa (10)

     mise bas tritri (3)

    promenade avec trybis 100210 (4)

     

     

    Alice, bientôt 1 an, stérilisée fille de Bergamote

    DSCF0088 [Résolution de l'écran]

     

     

     

    Mes princesses :

     

     

     Sissy, pure sang Lipizzan, 5 anssissy 3 ans et demi

     

     

    Caramel, 12 ans

    GARDEN PARTY (4)

     

     

    Et last but not least deux grandes bêtes qui prennent beaucoup de place, 16 et 18 ans, tous deux entiers  :

     

     311209 (12)

     

     Alors, Steph ? Heureuse ?

     

     

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  • Aujourd'hui, j'ai emmené les nains dans la montagne au pied d'un monument de style bunkero-hitlérien, pour la suite de leur cycle escalade commencé en Décembre. VABRES (8)

     VABRES (7)

     

    Comme je n'avais rien d'autre à faire que d'essayer de digérer la mauvaise nouvelle de ce matin (ma classe va fermer en septembre, très probablement, soit avec une année d'avance), je me suis allongée dans la prairie et j'ai fait mumuse, en cherchant dans le ciel une réponse à ma question existentielle du moment : quitter l'EN, oui, mais comment ?

     

     VABRES

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  • Aujourd'hui, j'ai emmené les nains dans la montagne au pied d'un monument de style bunkero-hitlérien, pour la suite de leur cycle escalade commencé en Décembre. VABRES (8)

     VABRES (7)

     

    Comme je n'avais rien d'autre à faire que d'essayer de digérer la mauvaise nouvelle de ce matin (ma classe va fermer en septembre, très probablement, soit avec une année d'avance), je me suis allongée dans la prairie et j'ai fait mumuse, en cherchant dans le ciel une réponse à ma question existentielle du moment : quitter l'EN, oui, mais comment ?

     

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